Victime de plusieurs rumeurs de transactions à son sujet lors de la dernière année, Tatar est en train de démontrer à ses dirigeants qu'il est indispensable à son équipe.
De plus, celui-ci est en train d'écouler la dernière année de son contrat de quatre ans signé avec les Red Wings en 2017. Cette entente lui rapporte 5,3 millions de dollars annuellement. Il demandera vraisemblablement une augmentation de salaire considérable, grâce aux statistiques qu'il a obtenues depuis son arrivée avec le CH.
En excluant la saison actuelle, Tatar avait accumulé respectivement 58 et 61 points lors des deux dernières saisons. C'est le joueur du CH le plus constant offensivement depuis qu'il a été acquis des Golden Knights en compagnie de Nick Suzuki contre l'attaquant Max Pacioretty.
Tatar mérite, sans l'ombre d'un doute, une augmentation salariale. Cependant, il y a un hic. Les Canadiens sont très serrés avec la masse salariale actuellement. Ils ont accordé des contrats à long terme aux nouveaux venus Josh Anderson et Tyler Toffoli. Gallagher et Petry ont également vu leur contrat être renouvelé, donc ça enlève de la marge de manoeuvre pour Bergevin.
De plus, les futurs contrats de Jesperi Kotkaniemi et de Nick Suzuki seront à négocier prochainement, ce qui mettra également des bâtons dans les roues de monsieurs Bergevin.
Tatar a souvent mentionné son désir de rester avec la Sainte-Flanelle, donc peut-être que celui-ci acceptera une diminution salariale pour pouvoir rester ici. Si Bergevin considère que Tatar doit demeurer à Montréal à tout prix, il devra peut-être transiger des joueurs possédant un salaire imposant. On peut facilement penser à Paul Byron et potentiellement Jonathan Drouin...
Le Kraken de Seattle pourrait cependant sauver la mise pour le CH. S'ils devaient sélectionner un joueur avec un salaire considérable, cela libérerait de la marge salariale pour que Bergevin puisse signer Tatar.
Une tonne de scénarios sont possibles, lequel se produira ? Nous le saurons très prochainement...