La fin pour David Savard avec les Canadiens de Montréal

Avec une défense jeune et parfois vulnérable, l'ajout d'un joueur expérimenté comme Carrier permet de stabiliser le jeu tout en offrant un mentorat précieux aux recrues.

Disons que sa présence, combinée à celle de Mike Matheson et de David Savard, deux autres Québécois, rappelons-le, offre une base solide pour encadrer les jeunes joueurs.

Cependant, l'avenir de David Savard soulève des interrogations.

Pierre LeBrun, de TSN, croit fermement que le vétéran ne terminera pas la saison à Montréal.

Avec son contrat abordable de 3,5 millions de dollars et son expérience, il représente une cible attrayante pour des équipes compétitives en quête de renfort pour les séries éliminatoires.

Selon LeBrun, Montréal pourrait maximiser la valeur de Savard avant la date limite des transactions, en échangeant le Québécois contre des choix au repêchage ou des espoirs prometteurs.

À l'inverse, Denis Gauthier, pour sa part, prône une approche différente. Il estime que le rôle de mentor de Savard est trop important pour les jeunes défenseurs du Tricolore.

Selon lui, accumuler davantage de choix au repêchage n'est pas prioritaire et je suis d'accord avec lui, considérant que l'équipe en a déjà une panoplie pour 2025.

Toutefois, Gauthier reconnaît qu'une offre incluant un choix de première ou de deuxième ronde pourrait forcer la main de Hughes.

La stratégie à long terme de Kent Hughes reste à clarifier.

Échanger Savard pourrait enrichir l'avenir du Canadien, on s'entend là-dessus, mais sa présence cette saison est un atout indéniable pour aider les jeunes à grandir dans un environnement compétitif.

Avec Carrier désormais dans le mix, le CH dispose d'un équilibre intéressant entre jeunesse et expérience, une dynamique qui pourrait guider les décisions à venir.

Le départ éventuel de Savard laisserait un vide au niveau du leadership, mais la vision de Hughes pour l'équipe prime.

Une chose est certaine: l'arrivée de Carrier offre une flexibilité et une profondeur précieuses pour gérer ces dilemmes, que le CH n'avait pas avant.