Avant cette saison, le Blainvillois a joué toute sa carrière junior avec Cap-Breton (148 départs), où il a cumulé une fiche 84-40-5, une moyenne de buts alloués de 2,99 et un taux d'efficacité de .898.
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Sera-t-il en mesure de poursuivre sur sa lancée au niveau professionnel?
Même si le défi sera de taille pour Mandolese, alors qu'il devra se tailler un poste contre d'autres excellents gardiens comme Marcus Hogberg, Anders Nilsson, Filip Gustavsson, Joey Daccord et Craig Anderson, qui devraient tous se retrouver dans l'organisation des Sénateurs d'Ottawa l'an prochain, le jeune homme de 20 ans est prêt à tout pour réaliser son rêve de jouer dans la LNH, même s'il doit aller dans la ECHL.
« On ne finit jamais de faire ses preuves, a-t-il dit. Je me vois commencer au bas de l'échelle et tenter de prendre du galon et de l'expérience en essayant de monter les échelons le plus rapidement possible, mais sans rater d'étapes non plus. Je devrai travailler pour mon temps d'utilisation et les rappels. »
Tout au long de cette saison 2019-2020, Kevin Mandolese a travaillé extrêmement fort pour impressionner l'organisation des Sénateurs d'Ottawa. Il savait que cette campagne était cruciale pour l'avenir de sa carrière de hockeyeur professionnel et il n'a pas eu peur de travailler avec plusieurs spécialistes, dont un psychologue sportif, pour être certain de toujours sortir à son meilleur soir après soir.
« C'était ma dernière année et j'avais encore des choses à me prouver. Je savais que cette saison était cruciale. Comme on dit en anglais, c'était un Do or Die. Je pense que la campagne a été importante dans la décision [des Sénateurs]. »
« Il y a eu un déclic mental. J'ai commencé à travailler avec un psychologue sportif et sincèrement, je n'aurais pas pu prendre de meilleure décision, a-t-il déclaré. Ça m'a vraiment aidé à être plus constant tout au long de la saison. Ça m'a vraiment permis de toujours sortir ma meilleure performance soir après soir. »
Crédit: TVA Sports