Un joueur étoile mentionne que ce ne sera pas toujours beau quand la LNH reprendra
Si l'action reprend dans la LNH plus tard cette année, ce ne sera plus la même chose. Pas de partisans dans les gradins, des règles strictes à suivre et un confinement dans un hôtel pour les joueurs. Malgré ces importants changements, les 24 équipes présentes auraient la chance de soulever le précieux trophée à la fin du parcours.
Mitch Marner est bien conscient de ce qui l'attend :
« Les matchs ne seront pas tous parfaits. Chacun des matchs ne sera pas ce que nous voudrons qu'il soit », a confié l'attaquant de Toronto lors d'une visioconférence jeudi. Chaque match sera difficile. Ils vont être d'attaque. On le reconnaît tous et nous savons que c'est le défi qui nous attend. »
De plus, il mentionne que les adversaires des Maple Leafs vont tout donner et qu'ils seront prêts :
« Ce sera un sentiment très bizarre, anticipe Marner. Il faudra s'assurer que nous retrouverons nos repères de jour en jour. Nous savons que Colombus sera très coriace et on se devra d'être prêts pour ça. »
L'attaquant des Maple Leafs est bien content de retrouver la patinoire après plusieurs mois à faire du patin à roulette. Pour le moment, il partage la patinoire avec John Tavares, Ilya Mikheyev, Jake Muzzin, Cody Ceci et Jack Campbell. Ils doivent respecter un protocole stricte et les entraîneurs ne sont pas autorisés sur la glace.
« Ça faisait bizarre d'embarquer sur la glace », a confié Marner, qui n'avait pas chaussé ses patins depuis 10 ou 11 semaines. « Ça faisait du bien d'être de retour, de faire des lancers, de manier la rondelle et d'avoir du plaisir. »
Marner, satisfait des mesures prises par la LNH, mentionne que la quarantaine obligatoire de 14 jours au Canada retarde l'arrivée de deux des meilleurs joueurs de l'équipe. En effet, Auston Matthews et Frederic Andersen sont encore en Arizona. Il ne s'en fait cependant pas.
« Tout ça est sur une base volontaire. S'ils pensent que c'est mieux pour eux de demeurer chez eux, de s'y entraîner et de patiner là-bas, je n'ai rien contre. »
Crédit : RDS
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