Dans ce match face aux Canucks de Vancouver, Mete n'a pas récolté de point en 17 minutes 45 secondes de jeu. Il a bloqué trois tirs, donné une mise en échec, mais il a aussi terminé le match avec un différentiel de -2, ce qui semble retenir l'attention de plusieurs personnes qui se sont mises à le pointer du doigt et à critiquer son jeu. Mais est-ce vraiment de sa faute?
Avant de lancer des roches au défenseur du CH, il faudrait analyser les buts lors desquels son duo défensif était sur la patinoire. Lors du premier but des Canucks, soit celui d'Adam Gaudette, Mete est simplement victime d'un surnombre en raison d'un revirement créé par son partenaire, Alexander Romanov, qui a tenté une passe en plein coeur de la patinoire. Cette passe a été interceptée et Gaudette s'est servi de Mete comme écran afin de battre Carey Price qui, bien honnêtement, aurait dû arrêter ce tir (et l'on en parlerait plus).
Sur le deuxième but des Canucks, soit celui de Jay Beagle, Mete se dirige à la droite du but de Carey Price, vers le porteur de la rondelle et c'est une passe dans l'enclave qui résulte en un but. Selon plusieurs, le défenseur du Canadien se retrouvait hors position et a libéré l'enclave, ce qui a mené au but.
Dans les faits, Mete fait ce qu'il a à faire, c'est-à-dire mettre de la pression sur le porteur de la rondelle. C'est donc au joueur de centre, Jesperi Kotkaniemi dans le cas présent, que revient la tâche de couvrir le joueur dans l'enclave. Sur la séquence, KK a été hypnotisé par la rondelle et a quitté son joueur des yeux, ce qui l'a laissé fin seul, dans l'enclave, pour un tir sur réception qui a battu Price.
L'ancien du Canadien, Brandon Prust, s'est d'ailleurs énervé à ce sujet, affirmant que Mete avait été injustement critiqué et que les buts lors desquels il était sur la patinoire ne sont pas issus de sa faute, mais bien de celle de ses coéquipiers, ce qui l'a placé dans une situation précaire à deux reprises.
Avec ses 3 tirs bloqués, Mete a été le joueur le plus performant dans cette catégorie, à égalité avec Jeff Petry.