Dans l'article de Tremblay, on peut lire : « Le 3 septembre, Mme Chaurette a fait parvenir un courriel à Mme Geneviève Paquette, vice-présidente de l'engagement communautaire (!) et de la fondation du Canadien. Elle y expliquait comment on avait tourné les publicités pour le CHUM. Le chandail du CH était montré sur différentes surfaces et jamais directement à l'écran. Nous avons fait attention de prendre des extraits sans le logo du Canadien, explique-t-elle en envoyant un lien de visionnement. »
De son côté, Mme Paquette a écrit ceci au Journal de Montréal : « Nous devons faire une séparation entre la marque des Canadiens et l'implication personnelle d'un joueur ou ancien auprès d'une cause, d'un organisme ou d'une fondation ».
Elle poursuit : « Bien que nous comprenons [sic] et saluons [sic] les efforts de rayonnement et de collecte de fonds mis en œuvre par la Fondation du CHUM via cette campagne imaginée par Sid Lee, la politique de notre entreprise demeure et en aucun temps la marque des Canadiens ne peut être utilisée par le CHUM et sa fondation, ses agences ou porte-paroles pour toute forme de publicité ou de promotion ».
De son côté, Guy Lafleur a commenté la nouvelle en après-midi: « Je suis bien au fait des politiques qui régissent l'utilisation de la marque des Canadiens, qui sont les mêmes pour tous, et je n'avais pas d'attente à m'afficher avec les couleurs du Bleu-blanc-rouge », a expliqué le démon blond.
Devenu ambassadeur de la Fondation du CHUM en septembre, le Lafleur affirme que des explications avaient été fournies « suite à des échanges entre les deux organisations ». Des représentants de l'organisme caritatif avaient « signifié leur compréhension sur la position du Club », assure-t-il.
En résumé, Lafleur ne confirme ni réfute la version qu'a donné le journaliste.
Ultimement, espérons que cet incident n'aura pas d'impact sur la campagne que mène Lafleur avec le CHUM.
Crédits : La Presse, Journal de Montréal