Nous savons que le hockey est un sport très difficile physiquement pour ces athlètes en raison des nombreuses mises en échec, des tirs bloqués et des chutes contre la glace. Et ce même sport devient de plus en plus exigeant, car les joueurs se doivent de jouer même avec une blessure. De nos jours, il arrive assez fréquemment d'entendre qu'un certain joueur jouait en dépit d'une blessure.
Mais comment est-ce possible? Et bien, plusieurs joueurs à travers la ligue consommeraient tous les jours de match du toradol, un anti-inflammatoire, pour traiter les douleurs aiguës qui est normalement prescrit pour une durée maximale de cinq jours.
Selon Ryan Kesler des Ducks d'Anaheim, tous les joueurs dans un vestiaire consomment un médicament contre la douleur. Ils vont prendre n'importe quoi qui peut les aider à chasser la douleur et leur permettre de sauter sur la glace. Cependant, ces médicaments ne sont pas sans conséquences!
« J'avais des trous dans le côlon et des ulcères, et en gros, tout mon intestin a eu des spasmes, a dit l'ancien des Canucks de Vancouver à la caméra. C'est très désagréable. J'allais aux toilettes 30 à 40 fois par jour. Et quand tu vas aux toilettes, c'est du sang pur. C'est épuisant. C'est terrible. Et tout ça parce que je n'étais pas au courant de ce que ce médicament pouvait potentiellement me faire. » On lui a même diagnostiqué la maladie de Crohn l'automne dernier.
Les études démontrent qu'une utilisation prolongée de ces drogues peut mener à des effets indésirables tels que des problèmes majeurs au foie, aux reins et à l'estomac. Et pourtant, elles font parties du quotidien des joueurs de la LNH. Certains continuent d'en consommer après leur retraite du sport. C'était le cas de Derek Boogaard, qui est décédé en mai 2011 après avoir consommé de l'alcool en subissant un traitement antidouleur à l'oxycodone. Bref, c'est tout un problème auquel les têtes dirigeantes de la LNH devront faire face et ce dans un avenir pas si lointain!
Crédit : TVA Sports