Seulement deux joueurs de l'équipe sont actuellement à Montréal, alors que les autres sont restés chez eux. Aucun d'entre eux n'est donc allé patiner jusqu'ici, pour la simple et bonne raison que le Complexe Sportif Bell est en pleine démarche de travaux. La glace n'y est donc pas installée. Ainsi, les joueurs sont loin d'être les seuls à blâmer, puisque la direction n'a même pas offert ce service, qui se devait d'être offert.
Pendant que des équipes en profitent pour patiner et se remettre dans un « momentum », la haute direction en profite pour faire du mouvement de personnel et pour faire des travaux. Évidemment que la pandémie aura donné le temps à l'organisation de procéder à ces changements. C'était le moment de le faire, mais il est inacceptable et peu professionnel de fermer la seule chose qui peut être ouverte.
Comme l'aura dit François Gagnon à L'Antichambre hier soir, l'aspect physique ne sera pas nécessairement affecté, mais le Canadien a eu beaucoup de chance d'être inclus dans le portrait d'une série à 24 équipes, en étant la dernière formation qualifiée. Toutefois, chez un groupe qui a passé la saison à travailler dur, à se fâcher d'une défaite et à contempler chaque victoire en vue de participer aux séries, il peut très bien être décevant de voir que ce même groupe, qui n'avait qu'un objectif en tête, ne fait même pas le strict minimum pour montrer qu'il veut prendre cette opportunité.
Une équipe comme les Sabres de Buffalo, avec ses joueurs qui sont tannés de perdre et qui sont choqués d'être passés si près de jouer cet été, doit être perturbée par ce manque de sérieux du grand Canadien de Montréal. Déjà que la participation du CH ne plaît pas à tout le monde, les dirigeants, en empêchant ses joueurs de s'entraîner sur une patinoire, vont certainement déplaire à l'entourage de la LNH.
En bref, peu importe les intentions de l'équipe face à ces travaux effectués, le message envoyé n'est pas vraiment positif auprès de ceux qui en seront informés. Parlez-en à François Gagnon.
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