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Séries à 24 équipes : les joueurs auront le choix

PUBLICATION

24 juin 2020  (20h31)
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Dans un peu plus de trois semaines, la Phase 3 du retour au jeu débutera officiellement alors que les camps d'entraînement des 24 équipes qui participeront aux séries se mettront en branle. Même si plusieurs joueurs ont testé positif à la COVID-19, depuis que les différents clubs ont obtenu l'autorisation de rouvrir leurs facilités, la LNH a décidé néanmoins de continuer à aller de l'avant avec son plan de relance.

La plupart des joueurs de la LNH ont affirmé être excités à l'idée de sauter sur la patinoire et de compétitionner afin de remporter la Coupe Stanley, mais il semble que certains d'entre eux soient trop inquiets pour y participer. Ceux-ci pourraient peut-être décider alors de ne pas se rapporter à leur équipe et, en conséquence, de ne pas disputer les séries éliminatoires. Mais auront-ils le choix?

Elliotte Friedman, de Sportsnet, a rapporté que la ligue n'a pas l'intention d'obliger les joueurs à y prendre part. En effet, le circuit Bettman laissera le choix aux joueurs de demeurer à la maison s'ils se sentent trop inconfortables, dans les circonstances, pour revenir au jeu. Selon le format actuel, les joueurs seront, en quelque sorte, isolés dans la sorte de bulle que seront les deux villes hôtesses. Cette façon de faire a pour objectif de les protéger de la COVID-19, mais certains pourraient ne pas se sentir à l'aise avec cette option surtout si leurs familles ne sont pas autorisées à y être.

Le chroniqueur a ajouté qu'un directeur général de la Conférence de l'Ouest lui avait confié qu'un de leur joueur, dont l'identité demeure anonyme pour le moment, les avait déjà avisé qu'il ne rejoindrait pas ses coéquipiers afin de participer aux séries, préférant demeurer à la maison, par choix personnel. Il ne s'agit assurément pas du défenseur Ryan Graves, de l'Avalanche du Colorado, puisque celui-ci n'a pas hésité à parcourir les 4000 kilomètres qui séparent l'Île-du-Prince-Édouard de Denver afin de rentrer « à la maison ». Pour effectuer cette petite balade d'une durée d'environ 40 heures, le hockeyeur a dû louer un camion puisqu'il avait quitté la ville en laissant sa voiture là-bas. Mais pourquoi avoir pris cette étrange décision de faire l'aller puis le retour en voiture?

« De mon point de vue, ça faisait plus de sens de faire la route au lieu de rester à l'intérieur pendant deux semaines, a précisé Graves à The Athletic, lorsqu'il a été interrogé à ce sujet. Logiquement ce n'était pas la meilleure option [le confinement] et ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour ma forme physique. C'est mieux de faire la route et de m'en débarrasser et de pouvoir recommencer à patiner immédiatement. »

L'Île-du-Prince-Édouard a, en effet, été peu touchée par la COVID-19 - 27 cas et aucun mort - ce qui a fait en sorte que les gymnases et les arénas ont pu rouvrir assez rapidement. Le défenseur a donc pu s'y entraîner amplement. Son entraîneur était d'ailleurs venu lui porter des poids ce qui lui a permis, dès le début, de faire de l'exercice dans son garage où il avait aménagé un gymnase. Lorsque les arénas ont été accessibles, Graves a pu enfiler les patins et s'entraîner en compagnie de quelques autres joueurs, dont Morgan Ellis, l'ancien espoir du Canadien de Montréal, qui habitent la région.

« C'était des joueurs d'un haut calibre, a-t-il révélé, et je suis heureux d'avoir pu patiner avec eux. J'ai décidé de revenir un peu plus tôt et j'ai hâte de retourner sur la glace avec mes coéquipiers. »

La décision de revenir en auto plutôt que de prendre l'avion fait en sorte qu'il n'a pas eu à se soumettre à une quarantaine de deux semaines, à son arrivée, lundi, à Denver. Graves a donc pu commencer aussitôt à s'entraîner avec ses coéquipiers. Le classement de l'Avalanche cette saison leur évite de passer par la ronde de qualification. De plus, Jared Bednar, l'entraîneur-chef, devrait bénéficier d'un effectif complet et en santé lorsque Colorado fera son entrée dans la danse. Nathan Mackinnon, Mikko Rantanen, Nazem Kadri et Andre Burakovsky étaient, en effet, tous incommodés par des blessures lorsque la LNH a été forcée à l'inactivité en raison de la pandémie. Sans la pause, l'équipe aurait dû se passer de leurs services durant une période plus ou moins longue. Ce n'est plus le cas puisque celle-ci devrait leur avoir permis de guérir. C'est une excellente nouvelle pour l'Avalanche et leurs partisans, mais une moins bonne pour les autres organisations surtout si plusieurs de leurs joueurs, particulièrement s'il s'agit de leurs vedettes, décident de ne pas se rapporter.

Il sera donc intéressant, dans les semaines à venir, de découvrir combien et surtout quels joueurs ne seront pas présents au début des différents camps d'entraînement.

C'est à suivre...

Crédit : Hockeyfeed

Crédit : TVA

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