Les nouveaux variants sont devenus pires que le choléra aux yeux des autorités sanitaires et des responsables de la LNH. Le variant britannique B117 inquiète davantage. Dans la rencontre qui se tenait hier soir, les deux joueurs des Golden Knights de Las Vegas Tomas Nosek et Shea Theodore ont été forcés de quitter la rencontre au beau milieu de la troisième période par mesure préventive. L'après-rencontre entre les Ducks et les Golden Knights a été chamboulée également.
Si on suit la tendance des cas testés positifs à ce nouveau variant au Royaume-Uni depuis un mois, la LNH a peut-être raison d'avoir peur de ce qui pourrait arriver. Actuellement, au moins cinq formations du circuit Bettman se retrouvent avec des éclosions de COVID-19. Les parties de ces formations ont été suspendues.
Dans les bureaux de la LNH, les grands manitous espèrent être en mesure de commencer la vaccination des joueurs d'ici 4 à 6 semaines. Cette limite ne serait donc que temporaire, du moins au sud de la frontière. Au pays de l'oncle Sam, les mesures sanitaires imposées et les mesures supplémentaires qui ont été ajoutées par la LNH dans la dernière mise à jour semblent porter fruits jusqu'à maintenant.
Toutefois, l'annulation des entraînements et des pratiques matinales pourraient être une alternative étudiée par la LNH pour éviter une flambée de cas prochainement. Une chose est certaine, on se rapprocherait du concept de ligues de garage.
Il y a quelques jours, l'hypothèse de suspendre les activités de la saison régulière a même été amenée sur la table en raison des parties à déplacer dans le calendrier. Reste à voir maintenant ce qui se passera dans les deux prochaines semaines.