En effet, derrière son « poker face », force est d'admettre que Bergevin fait tout en son possible pour munir sa formation de tous les armes dont elle aura besoin pour franchir les tranchées jusqu'au but ultime.
Ce vendredi, il solidifia sa ligne de centre en amenant le talent, l'expérience et le leadership d'Eric Staal pour un prix modique, puis samedi, suite à la fin de saison des Badgers du Wisconsin, l'actif directeur a signé son prodige choix de première ronde au repêchage de 2019, Cole Caufield.
Marc Bergevin est en mission et joue « all-in » depuis la fin des séries de cet été
Lors de l'entre-saison, suite à deux rondes en séries éliminatoires, dont la surprenante élimination des Penguins de Pittsburgh, Bergevin a fait les acquisitions de Joel Edmundson, Jake Allen, Josh Anderson, Tyler Toffoli et Corey Perry...
Au moment d'écrire ces lignes, difficiles de critiquer l'un où l'autre des ajouts à l'organisation, à moins d'être viscéralement et intentionnellement dans la négativité au sujet du Canadien.
Bref, jusqu'ici, Marc Bergevin a misé sur les bonnes cartes...
À propos de la signature de Perry
Le tout se passe quelques jours après la fête de Noël, plus précisément le 28 décembre. L'attaquant de 6 pieds, trois pouces, reçoit un appel de l'organisation du Canadien de Montréal vers 9 h 30 du matin, lui offrant une offre de contrat pour une saison...
Puis, la réflexion fut de coutre durée pour l'ailier de 35 ans, comme il le mentionne lors d'un entretien avec Eric Engels de Sportsnet :
« J'embrassa alors ma femme et mon fils, et quelques heures plus tard, je prenais la direction du Québec, seul dans ma voiture, pour franchir les sept heures de route qui me séparait entre London en Ontario et ma nouvelle équipe. »
« Lors de ce long trajet, j'avais beaucoup de temps à me perdre dans mes pensées, et j'étais excité à l'idée de me joindre au Canadien et savoir jusqu'où cette nouvelle aventure pouvait me mener. »
Pourquoi avoir signé au salaire minimum avec une organisation avec laquelle tu n'auras pas nécessairement un poste garanti? :
« Parce que j'adore jouer au hockey. J'adore aller à l'aréna, j'aime être autour de mes coéquipiers, j'adore la compétition et je sais qu'il me reste encore beaucoup de bon hockey en moi. »
« Mais le principal, c'est que je veux gagner. J'ai déjà eu ce sentiment, mais j'étais jeune et je ne sais pas si je l'ai apprécié autant que je l'aurais dû. Ce n'était que ma deuxième année dans la ligue et je me disais que je pourrais peut-être y arriver chaque année, mais je n'ai été de retour à la finale de la Coupe Stanley qu'une seule et dernière fois et nous avons perdu en six. Vous ressentez cette émotion et vous êtes si proche de gagner que vous voulez continuer ce périple, aller en finale et gagner. »
« En les regardant jouer dans la bulle à Toronto en séries éliminatoires et voyant vers où ils s'en allaient, et aussi avec les ajouts que Marc Bergevin a effectués, je croyais que cette équipe avait une très bonne chance et j'ai tout de suite sauté sur l'occasion. »
Depuis décembre dernier, Corey n'a pas revu sa femme Blakeny et son fils de trois ans Griffen. Sa famille l'appuie pour la poursuite de son rêve, gagner une autre Coupe Stanley...
Wow! Corey Perry est un vrai! 💪
Source : Eric Engels, Sportsnet
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