Pourra-t-il relancer sa carrière avec les Islanders de New York?

PUBLICATION

Mathieu Fournier
31 août 2019 (9h06)

Le 21 août dernier, les Islanders de New York ont offert un contrat d'une saison d'une valeur de 1,2 million de dollars à Derick Brassard. Dix jours plus tard, le joueur de Gatineau est revenu, en entrevue pour TVA Sports, sur sa récente signature, en plus de la saison extrêmement difficile qu'il a dû traverser l'année dernière.

« J'avais une très bonne relation avec l'entraîneur à Pittsburgh, mais ça pouvait prendre beaucoup de temps avant que je foule la glace. »

« Je me considère comme un joueur offensif et lorsque tu ne touches pas à la glace, peu de gens comprennent que tu ne peux être toi-même. Ç'a été quand même difficile sur le plan psychologique. »

Malgré de bonnes relations avec son ancien entraîneur des Penguins de Pittsburgh, Mike Sullivan, Brassard a trouvé très difficile psychologiquement de ne pas pouvoir jouer régulièrement et de passer de longues minutes sur le banc. Rien pour aider le Gatinois; l'an dernier, Brassard a connu beaucoup d'instabilité. En effet, il a été échangé à deux reprises avant de signer un contrat avec les Islanders de New York. La saison dernière a été difficile pour Brassard, qui n'a cumulé que 23 points, 14 buts et 9 passes, en 70 matchs. Il n'a pas connu de bonnes séries non plus, alors que l'Avalanche du Colorado s'est fait sortir au deuxième tour et que Brassard a amassé qu'une passe en neuf matchs.

« Les années précédentes, j'avais été performant en séries. J'ai eu une mauvaise année et les gens pensent seulement qu'à ça et c'est normal. C'est à moi de rebondir et de connaître une meilleure saison. »

Âgé de seulement 31 ans, Brassard sait que cette saison est peut-être déjà sa dernière chance pour se prouver dans la LNH. Il a avoué qu'il « n'avait pas dix options » devant lui en vue de la prochaine saison. Il a rencontré l'organisation new-yorkaise et il appréciait l'offre qu'elle lui proposait.

« Parmi les options que j'avais, c'est ce qu'il avait de mieux. Ils vont me donner la chance de me mettre en valeur et c'est tout ce que je demande. Je pense que les Islanders me donnent l'opportunité d'être moi-même. Ils m'offrent un rôle offensif. »

Questionné sur ce qu'il pensait de son nouvel entraîneur Barry Trotz, Brassard n'est pas déçu de devoir jouer pour lui. Lorsqu'il avait des questionnements, il a su avoir une réponse claire et précise dès son arrivée dans le bureau de ses dirigeants.

« De ce que j'entends de Lou, ce qui est blanc est blanc. Ce qui est noir est noir. Il n'y a pas de (fausses promesses). C'est ça que j'aime. »

Source: TVA Sports