Tout porte à croire que l'on vit le même scénario qu'avec Brendan Gallagher. L'agent de Gally avait en effet révélé les mêmes informations, avant de signer un contrat, sous le montant maximal qu'était prêt à débourser Marc Bergevin. Il faut dire que c'est Gallagher lui-même qui a accepté cette offre, car il souhaitait absolument rester un membre du Canadien de Montréal. C'est ainsi que l'on se tourne vers Danault, à savoir s'il imitera son ailier droit régulier. Pourquoi pas?
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Il est vrai que l'idée d'attendre pourrait être avantageuse, afin de convaincre le CH de lui offrir ses demandes salariales. Par contre, dans les circonstances, l'offre du DG du CH pourrait bien être le plus haut salaire que serait capable de recevoir l'ancien joueur des Blackhawks.
En effet, en se fiant aux performances irréelles de Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi lors des plus récentes séries éliminatoires, le rôle de Danault dans la formation risque d'être plus secondaire. Un rôle au sein d'un troisième trio l'attendra très bientôt, un peu à l'image de David Desharnais, quelque temps avant son échange aux Oilers. D'ailleurs, Desharnais avait cédé sa place au centre de Max Pacioretty à la jeunesse Danault.
Donc dire que si le choix de premier tour en 2011 est le troisième centre du club cette saison, sa valeur sera vue à la baisse, donc il est fort possible que Marc Bergevin voie son offre diminuer l'an prochain. C'est pourquoi le Tricolore aurait avantage à attendre la fin de la saison 2020-2021 avant de conclure quoi que ce soit avec le numéro 24.
Ce n'est probablement pas la même réalité pour le Victoriavillois. À Montréal, on aime Danault, on a besoin de Danault, mais il n'est pas question de le surpayer pour un rôle de troisième unité. C'est pour cette raison que ce serait au Québécois de flancher, comme l'a fait le numéro 11. Autrement, il risque de quitter via le marché des agents libres afin d'avoir un rôle convenable dans une autre organisation.
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