Nail Yakupov change ENCORE d'adresse
Pour la deuxième fois en un peu plus d'un mois, l'ancien premier choix au total des Oilers d'Edmonton lors du repêchage de 2012, Nail Yakupov, a été échangé par son équipe de la KHL. En mai dernier, il passait du SKA de St-Petersbourg au club de Vityaz Podolsk.
Voilà qu'un peu plus d'un mois plus tard et en n'ayant joué aucun match avec sa nouvelle équipe, l'attaquant russe de 26 ans change encore une fois d'adresse, alors que Vityaz Podolsk ont échangé Yakupov au club Amur Khabarovsk, toujours dans la KHL, en retour d'une compensation monétaire.
Nous connaissons cependant maintenant la raison de ces transactions. Selon ce qu'indique Andrew Zadarnowski, après avoir signé un lucratif contrat avec le SKA, Yakupov n'a inscrit que 53 points en deux saisons avec l'équipe, ce qui constitue une production bien en-dessous des attentes placées envers lui en raison du contrat qui lui avait été octroyé. Le club de St-Petersbourg avait donc demandé à Yakupov de bien vouloir renégocier son contrat, histoire d'aider l'équipe financièrement, puisque la KHL a imposé un nouveau cap salarial stricte, forçant plusieurs équipes à tenter de renégocier certains contrats avec leurs joueurs.
Nail Yakupov ayant refusé de renégocier son contrat, il a été échangé une première fois.
Ensuite, son nouveau club (Vityaz) a tenté de faire de même, probablement avec de nouveaux arguments. Se faisant dire que s'il refusait de coopérer, le club allait l'échanger ou terminer son contrat, l'attaquant russe n'a pas plié et a encore une fois refusé de renégocier son contrat, le menant à une seconde transaction.
Nail Yakupov a toujours pensé qu'à lui et cette mentalité le mène présentement jusqu'au fond du baril. Encore est-il chanceux de toujours avoir un contrat en poche, lui qui se fait lancer de gauche à droite dans l'espoir qu'il renégocie son contrat à la baisse. Si le club d'Amur lui demande une troisième fois de revoir son contrat et qu'il refuse encore, Yakupov pourrait se retrouver sans contrat très bientôt.
À suivre...
