Présentement, la position qui fait le plus jaser est clairement la défense gauche, qui manque évidemment de profondeur. Même si Ben Chiarot a connu une superbe saison, le considérer comme un premier défenseur serait une erreur. Par contre, plusieurs voient déjà la lumière au bout du tunnel, à ce sujet, même si ce n'est pas forcément le cas de tous. En effet, ce n'est pas un hasard si le Tricolore contient l'une des meilleures banques d'espoirs. Les jeunes talentueux à la défense se font déjà nombreux, à Montréal. On connaît déjà le joueur russe Alexander Romanov, qui a été comparé quelques semaines plus tôt au défenseur Drew Doughty. Il a d'ailleurs, au début du mois de mai, signé un contrat d'entrée avec la Sainte-Flanelle et pourrait même disputer ses premiers matchs, face aux Penguins, lors de la première ronde des séries.
De plus, un défenseur suédois pourrait fort bien aider le Canadien, d'ici quelques années. Mattias Norlinder a même été comparé au légendaire Nicklas Lidstrom, ancien des Red Wings de Détroit. Il avait également reçu les éloges de l'ancien défenseur des Jets Tobias Enstrom, qui considérait que le choix de troisième tour du Bleu-blanc-rouge a tout ce qu'il faut pour jouer dans la LNH, il s'est dit également déçu de ne pas pouvoir lui apprendre quoi que ce soit, car il détient déjà des habiletés dignes d'un professionnel. Il faut savoir que ce joueur a été acquis des Golden Knights, en retour de Max Pacioretty, en tant que choix au repêchage.
Ensuite, on parle du joueur actuellement de l'équipe, Victor Mete. Même s'il ne possède pas les aptitudes nécessaires d'un défenseur top-4, il est rapide, fiable et possède déjà de l'expérience, en LNH. Dans un avenir lointain, voire pas tant que ça, il fera un excellent troisième défenseur gaucher. Pourrait-il apporter quelque chose de semblable à ce que Josh Gorges aura fait, autrefois?
Finalement, bien d'autres jeunes à cette position peuvent être mentionnés, tels que les universitaires Jayden Struble et Jordan Harris. D'ailleurs, Harris fait saliver plusieurs clubs, dû à son potentiel.
En bref, tous ces noms n'arriveront pas l'an prochain, mis à part Alex Romanov, peut-être. Toutefois, la patience sera bien plus payante qu'une signature coûteuse et nuisible, à long terme. Le marché des joueurs autonomes est souvent vu comme un cadeau empoisonné et il ne faut pas trop compter là-dessus pour faire gagner une équipe. Même si on est loin d'assurer la carrière prometteuse des Romanov, Norlinder et Harris, il n'en demeure pas moins qu'ils doivent faire partie de la solution. À suivre!
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