En effet, la Russie est exclue pour deux ans des grandes compétitions mondiales, dont les Jeux olympiques d'été de Tokyo en 2021 et ceux d'hiver de Pékin en 2022, pour avoir transgressé les règles antidopage, a annoncé jeudi le Tribunal arbitral du sport.
Les trois arbitres désignés par le TAS ont réduit de moitié la sanction proposée l'an dernier par l'Agence mondiale antidopage (AMA), qui devait être de quatre ans, tout en laissant aux athlètes russes jamais sanctionnés pour dopage la possibilité de s'aligner sous bannière neutre.
Qu'en est-il du hockey sur glace?
À court terme, la Russie participe dans quelques jours au Championnat mondial de hockey junior, à Edmonton. La Fédération russe de hockey a immédiatement réagi à la sanction, par voie de communiqué...
« Selon cette décision, la Russie peut accueillir le Championnat du monde de hockey sur glace 2023 dans la ville de Saint-Pétersbourg sans aucune restriction. Les équipes nationales masculines et féminines russes participeront aux deux prochains championnats du monde (2021 et 2022), ainsi qu'aux Jeux olympiques de 2022 à Pékin. Les uniformes des joueurs de hockey peuvent être frappés aux couleurs du drapeau et l'inscription "Russie" sera brodée sur les uniformes des joueurs. Dans ce cas, les joueurs joueront sous un statut neutre (sans le drapeau national et l'hymne). La décision ne s'applique pas aux championnats du monde juniors. »
Nous aurons donc droit aux légendaires confrontations Canada/(Russie)...
Source : Agence France-Presse, via La Presse
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