Temps de jeu réduit: Roman Rotenberg défend sa gestion d'Ivan Demidov

PUBLICATION

Mike Bouchard
13 octobre 2024 (9h37)

La situation du temps de glace d'Ivan Demidov avec le SKA de Saint-Pétersbourg est devenue un sujet de débat, tant chez les fans du CH qu'au sein des médias.

L'attaquant de 19 ans, repêché par le Canadien 5e au total lors du dernier encan, voit son temps de jeu réduit au minimum, étant relégué au rôle de 13e attaquant.

En cinq matchs, il n'a accumulé que 23 minutes sur la glace, un chiffre très bas qui compromet sérieusement son développement, surtout qu'il est l'un des meilleurs pointeurs de l'équipe, avec huit points en 15 matchs.

Contrairement à d'autres équipes de la KHL qui préfèrent envoyer leurs jeunes joueurs dans la VHL (la genre de Ligue américaine en Russie) pour qu'ils aient du temps de glace, le SKA choisit de garder Demidov avec l'équipe.

Croyez-vous que c'est une punition, parce qu'il a mentionné vouloir jouer à Montréal, la saison prochaine?

Difficile à dire, mais Roman Rotenberg, l'entraîneur du SKA, a récemment répondu aux critiques concernant la gestion du temps de jeu de Demidov.

Au lieu de commenter comme un adulte et d'expliquer POURQUOI il ne jouait pas beaucoup, il a évoqué une pratique courante au Canada, où des agents paieraient des journalistes pour influencer l'opinion publique et exiger plus de minutes pour leurs joueurs.

« Au Canada, il y a des agents qui paient des journalistes pour qu'ils écrivent que tel joueur doit jouer plus.

Je sais qu'au Canada, on écrit toutes sortes d'articles. Il arrive que des agents américains et même russes paient des journalistes et que ceux-ci écrivent des articles indiquant qu'un joueur de hockey devrait jouer. La situation peut être pire : des agents appellent des clubs où ils ont « leurs propres » entraîneurs, et l'agent leur demande d'ajouter le joueur à l'alignement sous peine qu'il ne quitte l'équipe. Il est important que les agents ne paient pas les journalistes pour leurs articles et qu'il y ait une analyse objective du jeu. » -Roman Rotenberg

N'importe quoi!

Soyons honnêtes, en le privant de temps de jeu, le SKA risque de freiner sa progression et ça va compromettre son avenir.

Ces 23 minutes sur cinq matchs soulèvent de sérieuses questions sur la gestion de son potentiel au sein du club russe. Rendu là, pourquoi ne pas l'échanger?

Ah oui, pour faire chi3r le Canada!