Voici ce que pense Gaudreau des rumeurs de transaction à son endroit
Vendredi dernier, le premier tour des séries éliminatoires dans la LNH s'est conclu lorsque les Blues de Saint-Louis ont dû s'avouer vaincus face aux jeunes Canucks de Vancouver. Depuis ce 21 août 2020, les huit formations qui ont vu leur parcours être freiné à la toute première étape, combinées aux sept équipes non-qualifiées et les huit autres éliminées lors de la ronde de qualification, peuvent maintenant effectuer des transactions entre elles pour tenter de corriger les lacunes qui auront mené à leur exclusion rapide.
Du lot, on retrouve actuellement les Flames de Calgary, qui auraient dû assurément poursuivre leur chemin au-delà du premier tour. Cependant, depuis leur participation à la finale de la Coupe Stanley en 2004, la formation de l'Alberta ne va nulle part. Au cours des seize dernières années, Calgary a été exclu des séries à six reprises et lorsque les joueurs des Flames parvenaient à se qualifier pour la grande danse du printemps, ils n'auront été en mesure de remporter qu'une seule ronde éliminatoire, ce qui n'est rien pour écrire à sa mère.
À la lumière de ces faits, les partisans des Flames commencent sérieusement à en avoir assez et réclament la tête de certains joueurs, dont celle de leur meilleur élément en attaque, le petit mais oh combien talentueux Johnny Gaudreau. Les amateurs des Flames reprochent notamment à leur numéro 13 de ne pas être assez décisif dans les moments importants, si bien qu'ils souhaitent maintenant le voir sous d'autres cieux.
Toutefois, le principal intéressé commence à être bien au courant des rumeurs à son égard et disons que celles-ci sont sur le point de lui jouer dans la tête, comme il a confié au Calgary Sun dans des propos rapportés par le réseau Québécor :
D'entrée de jeu, le gagnant du trophée Hobey-Baker, remis au meilleur joueur de la NCAA, en 2014 a réitéré son amour pour le fait d'endosser l'uniforme des Flames de Calgary :
« Ça fait partie de l'industrie, je suppose. Tu ne veux jamais voir un joueur être échangé, surtout un gars avec qui tu joues depuis longtemps. Lorsque j'entends mon nom, ce n'est pas quelque chose de plaisant à entendre parce que j'ai beaucoup de plaisir à jouer pour Calgary et de vivre à Calgary. Je suis là depuis longtemps, donc je me sens confortable ici. »
Cela dit, l'Américain de 5 pieds 9 pouces et 165 livres comprend que certains partisans le critiquent actuellement, tout en mentionnant que malgré les injures portées à son endroit, les amateurs des Flames demeurent dans son coeur :
« Peu importe où tu vas, pour quelle équipe tu joues, il y aura des moments difficiles et des gens qui ne seront pas satisfaits de vous. À la fin de la journée, mon temps à Calgary a été incroyable. J'adore ça ici. J'aime la façon dont les amateurs et la ville nous traitent. »
Bref, nul besoin d'une analyse approfondie pour comprendre que le choix numéro un de Johnny Gaudreau est de demeurer avec les Flames de Calgary. Toutefois, ces derniers doivent assurément apporter des changements à leur brigade, qui ne va nulle part depuis trop longtemps déjà et ce, malgré des saisons régulières remplies de succès.
Depuis sa venue dans la LNH en 2014-15, Gaudreau a récolté entre 0,8 et 1,2 point par match dans chacune de ses six saisons dans le circuit Bettman, ce qui lui donne un total de 445 points en 464 parties (moyenne de 0,96 point par joute). Avec de tels chiffres, les Flames sont assurément en droit de demander la lune pour leur attaquant vedette si jamais ils décidaient de s'en départir.
