Selon le journaliste du New York Post attitré à la couverture des activités des Rangers, Larry Brooks, le communiqué publié hier aurait été la goutte qui a fait déborder le vase du propriétaire des Rangers de New York.
Mardi soir, les Rangers de New York ont émis une communication sur l'ensemble des plateformes de l'équipe pour jeter un désaveu sur le préfet de discipline et président du Département de la sécurité des joueurs, George Parros. Pire encore, on voulait sa tête. Il va de soi que la prise de parole par l'organisation n'a pas été uniquement positive.
Gary Bettman, c'est le responsable des propriétaires. Les suspensions se font de plus en plus rares, puisque les propriétaires ont formulé la demande à George Parros de ne pas être sévère et de laisser les joueurs régler leur compte. On s'entend que perdre un joueur d'impact durant un, deux ou trois matchs, ça peut faire mal à une équipe qui se bat pour une place en séries.
À leur défense, le journaliste Frank Seravalli a partagé une information qui est à la fois surprenante et très douteuse. Les deux dirigeants congédiés n'auraient pas été mis au fait de ce communiqué avant sa publication, ce qui est fort peu probable.
La direction d'une entreprise est toujours au fait d'une telle prise de parole, et ce, peu importe l'entreprise. On veut étudier toutes les alternatives qui s'offrent à nous. On veut lire chaque mot pour s'assurer d'éviter toute poursuite judiciaire. Le département juridique, les communications et la direction générale prennent le temps de lire avant publication. Si c'est le cas dans une OBNL, la plus grosse concession de la LNH doit avoir une pratique similaire.
La réalité, c'est qu'ils ont réalisé leur laxisme ou leur erreur. Même si bon nombre d'amateurs sont d'accord avec la prise de position. Il y a des jeux de pouvoirs dans les coulisses qui ont des incidences. Le propriétaire des Rangers de New York a des objectifs en tête, soit la profitabilité de l'organisation et l'engouement que suscite son équipe. Le fait que son équipe se retrouve sous les projecteurs pour des déclarations lourdes de sens, ça mine l'image de marque des Rangers de New York. Il y a bris de confiance entre la haute direction et les deux dirigeants nommés par le propriétaire.
On peut comprendre la direction d'être irritée par la blessure de leur attaquant vedette Artemi Panarin en raison d'un geste dangereux de la part de Tom Wilson, un multirécidiviste qui accumule les suspensions à un rythme exaspérant, les Rangers de New York ont déferlé leur colère après que le Département de la sécurité des joueurs tranche dans le dossier du numéro 43 des Capitals de Washington.
En rafale ⬇⬇