Mais à quand un retour au hockey professionnel pour l'entraîneur?
Du 8 au 24 mai prochains, Laviolette devait diriger l'équipe américaine au Championnat du monde de la FIHG en Suisse. Cependant, celui-ci a été annulé en raison de la COVID-19. Cela aurait été un excellent moyen de remettre l'entraîneur-chef sur la traque.
« Le Championnat du monde m'avait remis sur la traque, j'avais commencé à faire des recherches sur les joueurs, à les regarder jouer, a expliqué Laviolette. Nous (Laviolette et le directeur général de l'équipe américaine Chris Drury) étions rendus à entrer dans les chiffres avec les joueurs, à regarder ce que nous voulions bâtir. »
Depuis son congédiement, l'entraîneur-chef demeure en banlieue de Nashville. Son plan était de consacrer du temps à sa famille, qui a été beaucoup négligée dans le passé.
« J'ai été entraîneur six ans consécutifs, beaucoup de matchs, beaucoup de temps loin de ma famille, a-t-il dit. Il y a beaucoup de choses que vous manquez. Je me souviens que la remise des diplômes de mes garçons avait lieu la veille du match no 1 de la finale de la Coupe Stanley (en 2017) et je n'ai pas pu y être. Il y a certains événements que j'ai pu voir en vidéo, mais ce n'est pas comme être sur place, surtout en tant que parent. »
Mais aujourd'hui, Laviolette est prêt à faire un retour dans la LNH, lui qui a dirigé pendant 18 saisons les Islanders de New York, les Hurricanes de la Caroline, les Flyers de Philadelphie et les Predators, bon pour un dossier de 637-425-123 et 25 verdicts nuls en 1210 rencontres.
« En ce moment, je me concentre sur ce qui a fait mon succès en tant qu'entraîneur, a dit Laviolette vendredi. Je n'ai pas d'équipe, je n'ai pas de joueurs, mais ce sur quoi je peux me concentrer est de penser à ce qui surviendra lorsque j'aurai une nouvelle chance de m'impliquer avec des joueurs, de bâtir une identité avec une équipe, une organisation. »
« Pour l'instant, ce n'est qu'un plan. Je crois qu'on en apprend constamment sur le hockey. Il y a eu tellement de changements dans la façon dont le hockey se joue. D'un autre côté, je ne veux pas me départir de ce qui a fonctionné pour moi. Peut-être que mes façons de faire ne fonctionneraient pas pour quelqu'un d'autre, mais je sais qu'elles fonctionnent pour moi. Alors je veux m'assurer que la prochaine fois qu'on fera appel à mes services, je serai prêt à reprendre le collier. »
Crédit : NHL.com