Un avenir des plus inquiétants pour l'espoir des Canadiens de Montréal
Repêché en 2e ronde, 46e au total lors de l'encan de 2019, les attentes étaient très élevées envers Jayden Struble après qu'il ait connu deux saisons de 30 et 40 points avec le St. Sebastian's School dans la USHS-Prep. Il s'agissait d'excellentes statistiques pour un défenseur.
Malheureusement, les résultats n 'ont été pas été aussi satisfaisants que prévus lors de sa première année universitaire avec les Huskies de Northeastern. En effet, Struble n'a pas joué de chance et s'est blessé à l'aine en début de saison lors du camp de développement du Tricolore. Quelques mois plus tard, en février, alors que son équipe s'apprêtait à disputer la finale du Beanpot, tournoi regroupant les quatre formations universitaires de Boston, l'Américain a subi une vilaine entorse à une cheville. Au final, il a donc raté le début de la saison et d'autres matchs en février, ne disputant que 21 des 34 matchs de sa formation, en plus de rater une multitude d'entraînements lors de l'année la plus cruciale de son développement.
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Une pause très néfaste sur son développement
Si certains parlent d'une saison 2019-20 à oublier pour Struble, la saison 2020-21 pourrait être annulée pour tous les joueurs de la NCAA. Sans saison, il pourrait y avoir d'énormes conséquences sur le développement de plusieurs futurs joueurs de la LNH et encore plus pour ceux comme Struble, qui n'ont pas eu la chance de s'entraîner à leur plein potentiel lors de la saison 2019-20.
« Encore là, on ignore ce qui nous attend. Tous les camps ont été annulés. »
« Si on devait faire une croix sur la prochaine saison, ce serait une lourde perte pour plusieurs joueurs. J'ignore ce qui va arriver. Mais il faut qu'on joue quelque part. Sinon, ce ne sera pas bon du tout. »
En plus d'être privé des installations pédagogiques et sportives offertes à l'Université Northeastern, Struble ne peut pas rencontrer les physiothérapeutes sur une base quotidienne et doit donc suivre un programme de réadaptation à distance. Pour ce faire, au lieu de s'entraîner sur patins à glace comme d'habitude, celui-ci a dû chausser ses patins à roues alignées pour s'assurer du bon fonctionnement de sa réhabilitation.
« Ça va beaucoup mieux, mais en raison de tout ce qui se passe, je n'ai pas encore pu patiner sur une glace. Alors, je chausse mes patins à roues alignées. En temps normal, je patinerais depuis la semaine dernière. Je suis parti de loin. »
« On y va avec les moyens du bord. Même si ce n'est pas l'idéal, il y a quand même moyen de travailler ses feintes, ses tirs, son maniement de rondelle. Je pense même que sur ce plan, la pandémie pourrait être bénéfique pour beaucoup de gars. On aura plus de temps pour travailler sur nos habiletés individuelles. »
Crédit: TVA Sports
