Signer Domi, mais à quel prix?
Aujourd'hui, Max Domi fête ses 25 ans. Pour l'occasion, plusieurs se demandent s'il sera toujours un membre du CH la saison prochaine. En effet, à la fin de la présente saison, Domi deviendra joueur autonome avec compensation le 1er juillet et il sera admissible à l'arbitrage. C'est à ce moment que l'on pourrait connaître ce qu'il vaut.
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Mais quelle est sa véritable valeur?
Difficile à dire, car dans les cinq derniers matchs, Domi produit à un rythme effréné avec une récolte de sept points, dont quatre buts. Cependant, durant cette présente campagne, Domi n'a pas été très constant. Certains partisans ont même demandé à ce qu'il soit échangé. Cette saison, l'attaquant du Tricolore a été l'auteur de 44 points, 17 buts et 27 passes, en 67 parties.
Selon Renauld Lavoie, journaliste à TVA Sports, Domi signera un contrat de 5 à 7 millions pour une durée assez longue.
« J'ai comme l'impression qu'on va trouver un terrain d'entente en lui offrant un contrat à long terme. Peut-être de quatre ou cinq ans où on achèterait des années d'autonomie. »
« Au lieu d'être à cinq millions la saison prochaine, elle pourrait monter autour de six ou six millions et demi. J'exagère peut-être un peu en disant sept, mais c'est parce qu'on achèterait des années de son autonomie.
Et s'il allait en arbitrage?
C'est ce qu'a proposé le journaliste Renaud Lavoie aux «Partants» à TVA Sports, lundi matin. Cependant, pour tout joueur, l'arbitrage consiste en un travail plutôt difficile, car l'agent du joueur fait ressortir les bons cotés et l'organisation fait ressortir les mauvais cotés du joueur.
«C'est un travail assez important pour son agent et pour Marc Bergevin afin de mettre en place un dossier qui expliquera comment en venir à une entente (en identifiant) quelles sont ses faiblesses, mais aussi ses forces. [Quant à l'agent, celui-ci] ne parlera pas des faiblesses. C'est certain. Il parlera des forces.»
«Les équipes n'aiment pas passer devant l'arbitre, car tu es obligé de parler de choses négatives chez le joueur. Ça peut laisser des séquelles qui sont néfastes pour le joueur et pour l'organisation.»
La dernière fois que le CH est allé en arbitrage, c'était lors de l'été 2014. En effet, il avait accordé le faramineux pacte qu'écoule toujours le défenseur P.K. Subban, mais il n'avait pas attendu la décision de l'arbitre, car vingt-quatre heures plus tard, le CH lui donnait son contrat de neuf millions de dollars par année pendant huit ans.
