Jeudi soir, lors de son balado sur QUB radio, l'animateur Jean-Charles Lajoie a lancé une observation qui mérite d'être réfléchie.
Selon ce dernier, Marc Bergevin devrait magasiner un entraîneur-adjoint avec une longue expérience hockey qui pourrait venir soutenir Dominique Ducharme et Alex Burrows, deux jeunes entraîneurs avec peu d'expérience dans le circuit Bettman.
« Ce n'est pas juste sur la glace que ça va mal, ça va mal aussi derrière le banc », a scandé ce dernier sur les ondes de son émission jeudi.
Reconnu pour son franc-parler, Jean-Charles Lajoie a pointé du doigt le personnel d'entraîneurs dans ce qui cloche chez le Tricolore. Pour lui, la priorité serait d'amener un vieux routier avec une dizaine d'années d'expérience dans le circuit Bettman pour épauler le tandem Ducharme-Burrows.
« Ça prend rapidement une tête de hockey aguerrie pour les sécuriser, les aider à préparer les matchs et ajuster le discours dans le vestiaire! »
Même si Jean-Charles Lajoie estime que les deux hommes sont des gars de hockey et que l'organisation a bien fait de croire en eux pour la suite de l'ère Julien, l'arrivée peut être difficile quand tu arrives au coeur d'une tempête. Le club joue sur les talons, en plus d'avoir toute la misère du monde à enchaîner les victoires, alors que l'équipe se retrouve toujours dans le portrait des éliminatoires grâce aux déboires des Flames de Calgary et des Canucks de Vancouver.
« Pas d'engagement, pas de respect des schémas, pas de vie, pas de coeur. Où est le leadership dans cette équipe? Je me le demande, s'est questionné Lajoie. Que se passe-t-il avec cette équipe? Je me le demande encore plus... »
Toutefois, on ne peut pas accuser l'entraîneur-chef Dominique Ducharme de ne pas passer le message ou encore de ne pas agir derrière son banc. L'entraîneur aime changer les combinaisons sur ses trios offensifs. Il doit composer avec la perte de vétérans très importants, ce qui n'est pas à négliger non plus.
Le Tricolore est privé de Brendan Gallagher et Carey Price, deux leaders incontestés dans le vestiaire de l'équipe et sur la glace. Les jeunes joueurs de centre jouent nerveusement, ce qui est normal lors d'une tempête.
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