En effet, dans un passé pas très lointain, Mike Ribeiro a tenté de revenir à Montréal en textant certaines vedettes du Tricolore, mais selon lui, certaines têtes dirigeantes de l'organisation auraient empêché le tout.
« À la fin de ma carrière, j'ai essayé [de revenir à Montréal]. Je textais Shea Weber pour lui dire : "Hey, vous avez besoin d'un gars sur l'avantage numérique!", mais ça n'a pas passé malheureusement. Je crois que sur l'échange Weber-Subban, Nashville a essayé de m'envoyer ici, mais quelqu'un dans l'organisation du Canadien a dit "non". »
Même si celui-ci n'évolue plus en tant que joueur professionnel, si la chance venait à lui, Mike Ribeiro aimerait bien faire un retour à Montréal. En tant que joueur? Non, mais bien en tant qu'entraîneur.
« Ç'a toujours été mon rêve de gagner la 25e Coupe Stanley avec Montréal. Maintenant, c'est comme coach, pas comme joueur, que j'aimerais le faire. J'aimerais être responsable de l'avantage numérique ou quelque chose du genre. »
Il a même une idée avec qui il aimerait réaliser cet exploit. En effet, si les choses ne se replacent pas avec Claude Julien, l'ancien choix de deuxième ronde en 1998 croit que Guy Boucher devrait être l'homme de confiance de Marc Bergevin.
« Si jamais ça ne marche plus avec Claude, je donnerais une chance à Guy Boucher, dit-il. Si un jour ça se produit, j'aimerais devenir son assistant. »
Des années plutôt sombres
Dans cette même entrevue, l'ancien numéro 71 des Canadiens de Montréal a accepté de discuter de ses dernières années dans la LNH, mais également de son passage avec les Canadiens de Montréal, et plus précisément quelques jours avant d'être échangé et de sa relation avec l'ancien capitaine du Tricolore, Saku Koivu.
« L'été avant de me faire échanger, Bob Gainey m'avait amené dans le bureau et m'avait dit : "Il y a beaucoup de rumeurs d'échange, mais ne t'inquiète pas, on ne t'échangera pas. Prépare-toi pour la saison". Je me suis donc préparé comme tel et on avait un match hors-concours et à moitié habillé, on m'a appelé dans le bureau et on m'a dit que j'étais échangé à Dallas », se remémore-t-il.
« Je n'avais pas une belle relation avec Saku Koivu. Je le regardais jouer depuis que j'étais jeune et je croyais qu'il allait m'aider à m'intégrer. Je n'ai jamais été bien avec Saku dans la chambre. Je savais qu'il ne m'aimait pas. Quand on gagnait et qu'il n'avait pas de point, il n'était pas content, mais quand on perdait et qu'il avait un but et une passe, il était content. Je ne comprenais pas comment il était. Pour moi, quand tu es capitaine du Canadien de Montréal, ce n'est pas important qui fait les points. Ce que tu veux ce sont les victoires. »
Quant à son passage à Dallas, l'homme aujourd'hui âgé de 40 ans sait que c'est à cet endroit qu'il a connu le plus de succès et l'endroit qu'il a le plus apprécié après Montréal : « J'ai adoré mon passage à Dallas. C'est la place où j'ai le plus aimé jouer à l'exception de Montréal. Tu ne peux pas comparer Montréal. Je serais resté ici toute ma carrière ».
Pour ce qui est de la dernière formation avec laquelle il a évolué, les Predators de Nashville, celui-ci aurait demandé d'être échangé, mais le directeur général, David Poile, avait plutôt choisi de placer Ribeiro au ballottage avant de prendre la décision d'accrocher ses patins.
« J'ai demandé qu'on m'échange, explique-t-il. Il m'a dit que je serais soumis au ballottage et qu'une équipe pourrait alors me réclamer. Ce n'est pas arrivé. »
« Je me suis dit "c'est assez". C'était devenu un travail. Ma passion n'était plus là. C'était fini. »
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