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Relancer le hockey québécois

PUBLICATION
V. Savard
13 juin 2021  (11h58)
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Il y a quelques années de ça, les joueurs de hockey québécois étaient dominants. On comptait parmi eux les Maurice Richard, Jean Béliveau, Raymond Bourque, Guy Lafleur, Denis Potvin, Vincent Lecavalier, Martin St. Louis et bien d'autres. Le Québec était la province canadienne qui produisait le plus de gardiens de but. Dans les années 2000, on avait les Marc-André Fleury, Martin Brodeur, Roberto Luongo, Patrick Lalime, Marc Denis, Dan Cloutier, Martin Biron et Jocelyn Thibault, entre autres. Qu'est-ce qui faisait du Québec une pépinière de hockey?

Selon Benoit Robert, un Québécois propriétaire de l'équipe d'Omaha, au Nebraska, dans la USHL, il faudrait retourner en arrière et se remémorer pourquoi on développait autant de joueurs auparavant. Le hockey est devenu un sport inaccessible pour les jeunes qui vivent en milieux défavorisés. Ceux qui peuvent y jouer proviennent de la classe aisée. Il faudrait rendre le hockey plus accessible à tous, comme au soccer et au basketball. Deux sports qui ne coûtent pas cher et qui se pratiquent de plus en plus dans les écoles.

Le contexte scolaire est une bonne voie pour se développer selon Benoit Robert. Seulement 2 % des joueurs d'âge junior vont avoir des carrières dans la LNH, tandis que les autres ne pourront pas gagner leur vie avec ce sport. C'est toujours bon d'avoir une autre option que le hockey en termes de carrière et en étudiant tout en jouant, ça encourage le jeune à se concentrer à l'école. En ayant une bonne éducation, ça permet d'ouvrir aux jeunes plus de portes professionnelles si jamais le hockey ne fonctionne pas.

Aussi, peut-être montrer aux jeunes comment appliquer et recevoir des mise en échec correctement. La mise en échec est seulement praticable pour les calibres élites (AAA relève et AAA) à partir de bantam. Ça commence à être un peu tard et lorsqu'un jeune qui joue dans le AA ou le BB réussit à s'aligner dans une ligue élite, il est en retard dans son apprentissage et risque de ne pas avoir de plaisir étant donné qu'il ne sait pas comment jouer lorsque la mise en échec est permise. On voit dans la LNH que la plupart des Québécois, à l'exception des Nicolas Deslauriers et Mathieu Olivier, ne jouent pas de façon robuste et ne savent pas comment se défendre lorsqu'ils font face à cette situation. À partir de bantam double lettre, la mise en échec devrait être permise comme avant et pour prévenir les risques de blessures, la mise en échec devrait être enseigner aux jeunes dans les pratiques à partir de pee-wee, comme en Ontario ou aux États-Unis.

En conclusion, pour relancer le hockey québécois, il faut rendre le sport accessible à tous à nouveau, instaurer des programmes de hockey dans les écoles pour combiner sport et études, et montrer comment appliquer et recevoir correctement les mises en échec.

Crédit : TVA Sports

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