Il faut dire que les voisins torontois vivaient une réalité semblable, mais après un virage jeunesse, les arrivées de Auston Matthews, Mitch Marner et William Nylander, le jeune DG aux lunettes, Kyle Dubas, s'est payé au gros prix John Tavares, le capitaine actuel de l'organisation. Résultat, une multitude de problèmes, des casse-têtes et de l'anxiété traversaient l'esprit du jeune succédeur de Lou Lamoriello.
Par contre, il faut donner crédit à Dubas, qui a soigné son gazon. Gazon, qui passe de plus en plus du jaune au vert. Les problèmes au niveau du plafond salarial chez les Leafs leur ont coûté cher, quelques gros choix au repêchage, des joueurs réguliers d'importance et des insultes provenant des partisans ennemis, mais le résultat amène à Toronto un club prêt à veiller tard.
Avec les ajouts de Tyler Toffoli, Josh Anderson, Jake Allen et Joel Edmundson, Bergy s'attire le même problème. Le Tricolore a maintenant dans ses mains une formation digne des bals printaniers, mais les heures supplémentaires seront nombreuses pour l'homme en tête de l'organisation qui a obtenu tous ces joueurs. Son travail, il faut le dire, a été exceptionnel, mais il devra porter ses culottes plus que jamais pour la suite des choses.
L'an prochain, il se donne 16 millions d'espace pour signer, attention; Tomas Tatar, Jesperi Kotkaniemi, Joel Armia, Artturi Lehkonen et Victor Mete. Les maux de tête doivent déjà commencer pour Bergevin. La dernière fois qu'il a eu autant de responsabilités au niveau des contrats, c'est à l'été 2017, où il a tristement perdu Alexander Radulov et Andrei Markov. On n'avait pas voulu libérer l'espace pour les garder, on a connu le résultat...
Maintenant, il faudra être averti, Marc Bergevin, dans la saison à venir, devra perdre des transactions. Il n'aura pas le choix de céder des joueurs réguliers (Brett Kulak, Tomas Tatar ou Victor Mete?) nettement en-dessous de leur valeur, car il aura besoin de libérer de l'espace. Ce n'est pas la LNH qui le fera, car le plafond salarial ne montera pas, alors ce sera à Marc Bergevin de tailler sa haie de cèdre, qu'il a fait pousser en vitesse cet automne.
Source : DLC