Pas de rachat de contrat supplémentaire en vue

Lors du lockout de la demi-saison 2012-13, les équipes s'étaient vues décerner des « rachats de conformité », soit une possibilité de rachat de deux contrats, retirant ainsi ceux-ci de la masse salariale de l'équipe, en raison du fait que le cap salarial n'avait pas été augmenté suite au conflit de travail de la LNH.

Bien que l'on pouvait s'attendre au même type de cadeau cette année en vue de la prochaine saison, il semblerait que des rachats supplémentaires ne font pas partie de ce qui a été convenu entre la LNH et l'Association des joueurs dans le prochain accord. Le cap salarial, qui risque de demeurer à 81,5 M$ pour la saison 2020-21, risque de causer des maux de tête aux équipes qui s'y approchent, principalement en raison des éventuelles négociations de contrat.

La raison est la suivante : bien qu'un rachat de contrat supplémentaire aiderait les DG des équipes à gérer leur masse salariale, cela n'aiderait en rien le cas des joueurs et des propriétaires à départager le tout dans une économie déjà assez difficile pour le moment.

Pour les Canadiens de Montréal, cela aurait peut-être pu s'avérer la chance inespérée de se départir du lourd contrat du défenseur Karl Alzner, à qui il restera encore deux saisons à un salaire de 4,625 M$. Par contre, Montréal n'est pas à plaindre dans cette situation, car le CH est présentement la sixième équipe avec la plus petite masse salariale dans la LNH.

La porte sera donc ouverte pour Marc Bergevin, qui pourrait profiter de la situation afin de sortir un autre lapin de son chapeau, comme il l'a fait lorsqu'il a extrait Joel Armia des Jets de Winnipeg en prenant en charge le contrat du gardien Steve Mason.

À suivre...