Nathan MacKinnon ne digère visiblement pas la dernière défaite des siens
Le réveil a dû être difficile pour les joueurs de l'Avalanche du Colorado ce samedi matin, au lendemain de leur élimination en prolongation lors du septième match de la série les opposant aux Stars de Dallas. Ces derniers doivent avoir rêvé de la magnifique performance de Joel Kirivanta lors de cette décisive partie.
Cela dit, il n'en demeure pas moins que ce revers est difficile à digérer pour la bande à Gabriel Landeskog. C'est que pour une deuxième année consécutive, l'Avalanche a vu son parcours éliminatoire freiner lors d'un septième match de la deuxième ronde, alors que c'étaient les Sharks qui avaient joué le tour au Colorado l'an dernier.
Bien que le noyau des Avs est encore bien jeune avec les Rantanen, Girard, Makar, Landeskog, Byram et MacKinnon, pour ne nommer que ceux-là, il n'en demeure pas moins que l'équipe se voyait aller jusqu'au bout dès cette année, comme le souligne le dernier nommé :
Source : Le Journal de Montréal - « Ça fait mal » –MacKinnon
De prime abord, MacKinnon est d'avis que le septième match aurait dû jouer à l'avantage du Colorado et que la défaite fait assurément mal :
« Nous croyions que nous jouions mieux qu'eux en prolongation. Nous nous sentions bien. Mais ils ont réussi un beau jeu. C'est difficile. Ça fait deux ans d'affilée que nous perdons un septième match. Il n'y a pas de victoire morale, nous n'avons pas fait le travail. »
« Oui, ça fait mal, a-t-il poursuivi. Ce n'était pas une défaite en finale de la Coupe Stanley, mais je crois encore que nous avions le potentiel pour aller jusqu'au bout. J'aurais aimé voir notre équipe en parfaite santé. Nous avons perdu des joueurs clés. Vous pouvez dire que c'est une excuse, mais c'est une réalité. »
L'autre élément important de l'attaque du Colorado, Mikko Rantanen, aurait certainement voulu remporter la Coupe Stanley dès maintenant, même si l'avenir de l'équipe est rose :
« Nous avons des jeunes joueurs et d'autres espoirs qui poussent. Mais je ne veux pas penser au futur pour l'instant, nous voulions gagner dès cette année. Maintenant, c'est trop tard. »
Des blessures qui pèsent lourd
Pour la joute ultime, l'Avalanche n'a pu compter sur les services de son capitaine, Landeskog, de leur gardien numéro un en Philip Grubauer, du défenseur Erik Johnson ainsi que des attaquants Matt Calvert et Joonas Donskoi. C'est au final cinq blessures qui auront privé le Colorado d'une place en finale de l'Ouest, du moins si l'on se fie aux propos de MacKinnon :
« J'aurais aimé voir notre équipe en santé, a répété MacKinnon. Mais en disant ça, nous aurions pu mieux jouer. Nous menions 3 à 2 et 4 à 3 dans ce septième match. Je ne crois pas que nous devons changer des choses à notre formation après cette élimination. Si nous avons le même groupe l'an prochain, je crois que nous pourrons gagner. »
Des paroles qu'approuvent vraisemblablement l'entraîneur Jared Bednar :
« Je n'aime pas me retrouver ici pour parler des blessures, a ajouté Bednar. Mais ça n'aide jamais. Tu t'attends à perdre un ou deux joueurs. Nous avons finalement eu plusieurs blessés avec Grubauer, Johnson, Donskoi, Calvert, Landeskog. Ils n'étaient pas près d'un retour. Malgré tout, nous avons joué avec c½ur. Je suis fier de mon équipe. »
Bednar a d'ailleurs vanté les mérites de Nathan MacKinnon et de son défenseur Cale Makar, respectivement les auteurs de 25 et 15 points lors des présentes séries :
« Nate a atteint un autre niveau en séries, a mentionné Bednar. Il est toujours bon, même très bon. Mais en séries, il était incroyable. Cale Makar a aussi prouvé qu'il pouvait bien défendre et produire à un très bon rythme. Il y a plusieurs joueurs qui ont très bien joué. »
Décidément, la chance n'aura pas tourné en faveur de l'Avalanche du Colorado lors de ces séries 2020. Toutefois, comme le mentionne Nathan MacKinnon, si l'Avalanche est de retour avec ce même groupe l'an prochain, l'équipe sera encore davantage à surveiller, elle qui aura une année d'expérience en plus derrière la cravate.
