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En fait, M. Brunet écrit que Raphael Doucet, journaliste au 91,9 Sports, rapportait en ondes qu'il a recueilli le témoignage de quatre jeunes joueurs, lui confirmant qu'il n'y avait pas eu de conversation entre eux et l'entraîneur-chef du Tricolore. Ceux-ci ont toutefois demandé à rester confidentiel.
De plus, deux joueurs ont fait une remarque publiquement qui allait en ce sens au cours du dernier mois. Tout d'abord, le premier choix de 2018, Jesperi Kotkaniemi, a mentionné sur les ondes de TSN qu'il appréciait le temps qu'il passait à Laval, puisque les entraîneurs prennent le temps de lui enseigner dans les moindres détails. Un aspect qui manquait alors qu'il jouait pour le grand club, car il était laissé à lui-même.
Michael McCarron, ancien premier choix de l'équipe, a également indiqué qu'il a eu une relation difficile avec Claude Julien et il a parlé du manque de communication à Montréal. Celui qui a été échangé à Nashville cette saison a aussi avoué qu'il a connu des moments difficiles lorsque Julien a pris les commandes, mais que cet aspect lui a rendu la tâche encore plus difficile.
En fait, les jeunes joueurs se font rares dans l'entourage du Tricolore. Nick Suzuki et Victor Mete font partie de ceux qui ont réussi à percer l'alignement partant sous les ordres de Claude Julien. Comme Brunet le mentionne, l'ancien joueur de Vegas est un « spécimen rare » et il est en mesure de performer sans discuter avec son instructeur. Il y en a toutefois qui ont besoin d'avoir un guide lorsqu'ils arrivent dans la LNH.
Alors que la banque d'espoirs du Tricolore constitue l'une des meilleures du circuit Bettman, celui qui dirige l'équipe doit être en mesure de parler aux recrues et leur donner la confiance nécessaire pour bien performer.
Comme le dit si bien M. Brunet, il faut leur donner « un peu d'amour ». Cela ne semble pas être le cas présentement. Alors que Marc Bergevin souhaite bâtir avec la jeunesse, il faut se demander si Claude Julien est la personne idéale pour le job.
Crédit: La Presse