Avec la saison en pause, le contrat de Sebastian Aho est encore plus lourd pour les Hurricanes

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Jeremy Paquet
17 mars 2020 (12h04)

On se souvient tous de l'offre hostile qu'a déposée le DG du Canadien, Marc Bergevin, à l'attaquant finlandais Sebastian Aho, des Hurricanes de la Caroline, l'été passé. On parlait d'une offre de cinq ans, d'une valeur annuelle de 8,454 M$... mais avec de gros bonis!

En effet, Bergevin avait placé deux énormes bonis à la signature, soit au début de la saison 2019-20 et au début de la saison 2020-21, pensant faire hésiter le propriétaire des Hurricanes, Tom Dundon, qui semble avoir la réputation d'être un peu plus avare avec son argent. Malheureusement, le plan du CH ne s'est pas concrétisé et les Hurricanes ont finalement égalé l'offre, gardant ainsi l'attaquant de 22 ans en Caroline.

Sur le coup, Tom Dundon a semblé énervé, voire insulté par la situation, affirmant qu'il n'avait aucun problème à payer les bonis. Par contre, avec l'arrêt des activités dans le monde du hockey, les choses pourraient se retourner contre lui.

Après avoir payé un premier boni de 11,3 M$ à Aho au cours de la présente saison, voilà que les Hurricanes devront en verser un autre de 9,87 M$ dès le début de la prochaine campagne. Seul petit hic, avec l'arrêt de présentation des matchs, les équipes de la LNH, et les propriétaires par le fait même, font beaucoup moins de revenus et/ou de profits.

Du côté de la Caroline, on profite du principe de partage des revenus entre les équipes de la LNH, mais l'équipe se trouve tout de même dans le rouge, année après année. La saison dernière, les Hurricanes ont réussi à faire accroître leurs profits et leur popularité auprès des partisans, ce qui les a bien évidemment aidé financièrement, mais avec l'arrêt des activités, l'équipe pourrait probablement se retrouver du côté négatif des profits encore une fois cette saison.

Par contre, les salaires (et les bonis) devront être payés à temps et ce sera au propriétaire de l'équipe, Tom Dundon, d'aller puiser dans ses réserves afin de respecter sa part du contrat, même si celui-ci à été construit par Marc Bergevin.

En gros, « tu as voulu garder Aho mon Tom, maintenant arrange-toi pour le payer! »

Source : HABS et LNH