En février dernier, Marc Bergevin avait dû se défendre sur son bilan des dernières années en matière de repêchage et de développement.
À la question « Qu'est-ce qui ne fonctionne pas avec le repêchage? », Bergevin avait offert une longue réponse : « Est-ce qu'on a fait de bons coups avec nos choix dans le passé? Ma réponse est 'oui'. Est-ce que certains choix n'ont pas fonctionné? 'Oui', mais je peux donner des exemples d'autres équipes pour lesquelles ça n'a pas fonctionné non plus. »
« Quand tu regardes un joueur de 17 ans, tu fais de la projection. Du côté du développement, je ne suis pas prêt non plus à mettre le blâme. Pourquoi un joueur à qui tu donnes les mêmes outils va se rendre dans la LNH et l'autre non? Souvent, c'est le joueur lui-même qui ne se développe pas. Si on choisissait des joueurs de 20 ans, moins d'équipes se tromperaient. C'est plus difficile à 17 ans. »
« C'est difficile de mettre ça sur le dos du repêchage ou du développement. Il y a beaucoup de chance là-dedans. »
Et si le CH, qui dispose des sélections 16, 47, 48 et 56, était chanceux cette semaine? Qu'est-ce que cela pourrait donner en terme de résultats?
Nous avons fait une analyse des repêchages de la LNH depuis 2010 afin de dénicher des perles rares aux rangs auxquels choisira la Sainte-Flanelle au cours du repêchage virtuel qui débutera ce mardi;
Au 16e rang, avec beaucoup de chance il est possible de sélectionner un joueur tel Vladimir Tarasenko (2010) ou Mathew Barzal ( 2015), tandis qu'avec un peu moins de chance on pourrait se retrouver avec un Joel Armia (2011), Tom Wilson (2012) ou Jakob Chychrun (2016).
Au 47e rang, si la chance vous sourit, vous pouvez mettre la main sur Tyler Toffoli (2010) ou Samuel Girard (2016), tandis qu'en ratant la cible, vous pouvez au moins vous consoler avec Matthew Nieto (2011) ou Brock McGinn (2012).
Le 48e rang est un rang un peux moins chanceux, mais il est tout de même possible de repêcher un Carter Hart ( 2016). Des joueurs tels Nicolas Aubé-Kubel (2014) ou Xavier Ouellet (2011) ont également été sélectionnés à ce rang.
Pratiquement à la fin de la 2e ronde, le 56e rang réserve lui aussi de belles surprises. Il ne suffit qu'à penser à Ryan Donato (2013), Vince Dunn (2015), Johan Larsson (2010) et Dillon Dube (2016).
Si, pour une fois, le CH avait la main heureuse avec ses 4 premières sélections et se retrouvait avec une récolte qui ressemblerait à Barzal (16e), Toffoli (47e), Hart (48e) et Donato (56e), cela mettrait un baume sur les plaies encore sensibles de ses partisans lorsqu'ils se remémorent certains choix du passé.
Bonne chance!
Crédit : HockeyDB