Jonathan Drouin a comparé un élément du match de mardi à du Atome BB

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Charles-Antoine Nicol
29 juillet 2020 (15h03)

Enfin, nous avons pu nous mettre du hockey de la LNH en temps réel sous la dent ce mardi, alors que le Canadien disputait son premier match depuis le 10 mars dernier. Ce match opposait le Tricolore aux Maple Leafs de Toronto avant que la troupe de Claude Julien n'entame sa série de qualification au meilleur de cinq matchs face aux Penguins de Pittsburgh, où le vainqueur obtiendra son billet pour le vrai portrait éliminatoire.

Cela dit, la rencontre d'hier nous a assurément laissés sur notre faim. En effet, c'est un Canadien décousu qui s'est présenté dans un Scotiabank Arena désert et qui aura au final perdu la main au compte de 4 à 2.

Parlant d'amphithéâtre vide, l'attaquant du Canadien, Jonathan Drouin, a été invité à s'exprimer sur la situation mercredi matin, au lendemain de la défaite de sa formation, et le moins que l'on puisse dire, c'est que le principal intéressé a dû remonter à une partie de son enfance pour caricaturer l'ambiance qu'il y avait lors de la confrontation face aux Leafs :

Comme vous pourrez le constater, le natif de Sainte-Agathe s'est remémoré l'époque où il évoluait dans les rangs atomes et parions qu'il aurait aimé se retrouver dans ses moments de jeunesse plutôt que d'être à Toronto hier soir :

«Il n'y a pas d'ambiance. Il n'y a rien qui se passe. Il y avait plus d'ambiance dans mes parties Atome BB à Mont-Tremblant. C'est d'essayer de créer une énergie.»

«D'habitude tu as la foule avec toi, mais cette énergie n'est pas là. On passe à autre chose. Il faut trouver une façon d'avoir une énergie entre nous.»

Hormis ce moment cocasse, le troisième choix au total en 2013 est revenu sur la prestation de son trio, lui qui était accompagné du jeune centre Nick Suzuki et de l'imposant ailier Joel Armia. Selon ses dires, bien qu'il reconnait que son unité a tout pour être dynamique, celle-ci devra trouver un moyen de s'imposer à chacune de ses présences si le CH veut avoir une chance de l'emporter face aux Penguins :

«On est un trio avec de la vitesse et de l'intelligence, a expliqué Drouin. On l'a vu hier, c'est difficile d'embarquer dans un match après quatre mois. C'est nouveau avec les arénas comme ça. On sait qu'on peut être meilleurs qu'on l'a été hier.»

«Pour nous, c'est vraiment juste la constance. On n'a pas beaucoup de temps pour regarder toutes les situations et corriger des choses. C'est vraiment d'être prêts pour samedi. On a un bon test avec les Penguins.»

Bref, on verra si Jonathan Drouin et les Canadiens seront en mesure de puiser de l'énergie dans leurs réserves s'ils souhaitent vaincre les Penguins. Nul doute que ces athlètes parviendront à performer sans l'appui de la foule, même s'ils y sont habitués.