Selon Shaw, les partisans montréalais sont trop durs envers les joueurs locaux, principalement les Québécois francophones. Leurs attentes, parfois démesurées, créent beaucoup de pression sur les épaules des joueurs et cela peut être difficile à gérer pour eux par moments.
« Les partisans veulent toujours que les joueurs francophones deviennent les vedettes de l'équipe. C'est énormément de pression et ça doit être difficile de vivre avec ça. Je me sens mal pour eux. » - Andrew Shaw
L'organisation du Canadien de Montréal a cette réputation de gagner avec des joueurs québécois transportant l'équipe sur leurs épaules. Lafleur, Richard, Cournoyer, Béliveau... (pour ne nommer que ceux-là) ont fait la pluie et le beau temps durant leur passage à Montréal, et les partisans ont de la difficulté à s'adapter à la réalité de la LNH actuelle, qui propose une variété de joueurs et de nationalités beaucoup plus large qu'autrefois. Les joueurs québécois et francophones ne sont donc pas tous des vedettes et il faut les laisser jouer « leur game ».
Shaw a profité du sujet pour complimenter Phillip Danault, avec qui il a pu évoluer quelques saisons à Montréal. Selon lui, le CH n'a pas le choix de signer Danault à long terme, puisqu'il le considère comme un joueur extrêmement important pour l'équipe.
« Danault est probablement l'un de leurs meilleurs joueurs, car il fait toutes les petites choses de la bonne façon. Je ne pense pas qu'il reçoit le crédit qu'il mérite (...) Il joue pour l'équipe de son enfance. C'est un gars émotif. Il aime le Canadien et il aime faire partie de l'organisation (...) Il joue beaucoup et contre les meilleurs trios des autres équipes. Il est capable de produire offensivement et dès que le Canadien est en zone défensive, il est sur la glace. J'ose croire qu'on lui accordera un contrat à long terme là-bas. » - Andrew Shaw
Ayant connu sa meilleure campagne en carrière la saison dernière, avec une récolte de 53 points en 81 matchs, Danault se retrouve sur une lancée encore plus productive cette saison, alors qu'il a récolté 47 points en 71 matchs avant l'arrêt des activités de la LNH. Considéré par certains comme un candidat sérieux au trophée Selke, remis au meilleur attaquant défensif, Danault semble véritablement avoir trouvé son erre d'aller et il joue du très bon hockey depuis son arrivée à Montréal.
Âgé de 27 ans, il reste encore une saison de contrat au Québécois, choix de premier tour (26e total) des Blackhawks de Chicago, avant qu'il ne devienne joueur autonome sans compensation. Il touche présentement un salaire annuel tout juste au-dessus des 3 M$ et il est probable que l'on pourrait s'attendre au double lors de son prochain contrat.
Ce prochain contrat sera-t-il à Montréal? À suivre...
Source : TVA Sports
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