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Plusieurs diront qu'il a eu sa chance, mais à quel point cela est véridique? Pas selon l'ailier gauche, qui dénonce tout comme Max Domi l'avait fait, un manque de communication : « Tout le monde dira que j'ai joué, que j'ai eu ma chance. Mais avoir une vraie chance, c'est quand tu te sens apprécié, quand tu reçois de la communication. C'est ce que j'ai ici. »
Le choix de 5e tour du Tricolore en 2012 a également lancé une flèche directe à son unique club dans la LNH. Lorsque questionné sur le choix de son numéro, qui est pourtant une question bien banale, il a directement illustré ce qu'il a vécu avec le Canadien : « Je portais le 55 à Baie-Comeau. J'ai porté le 10 pas mal toute ma carrière avant ça, mais le numéro est retiré ici. Cinq plus cinq, ça fait 10. »
Mais que signifiait le numéro 54, alors? « C'est juste le numéro que le Canadien m'a donné. Ils ont choisi pour moi, comme pendant pas mal toute ma carrière. »
Ouch! On ne sait pas si le propos était exagéré, ou s'il était bien réel, mais on peut clairement voir à quel point les dernières années du joueur professionnel ont été difficiles. Pour son choix de la Suisse, il a été réfléchi. Il faut souligner que l'on n'est pas encore certain d'un retour au jeu de la Ligue américaine et la Russie ne correspondait pas aux goûts de la famille Hudon, culturellement parlant. C'est ainsi que le quotidien francophone de la Suisse prend tout son sens. Une chose est bien certaine dans cette histoire, on ne peut que souhaiter le meilleur pour l'avenir de Charles Hudon.
Crédit : La Presse