Si nous apprécions détester les officiels, il faut leur rendre que leur boulot est très difficile. Ils patinent sans arrêt pendant tout le match, reçoivent toujours les huées de la foule et voyagent, la plupart du temps seuls, pendant de nombreux jours consécutifs. Ils sont d'ailleurs d'office pour environ 75 parties par saison.
Voyant tout cela, 1500 parties sur la glace est tout un exploit, et Nick Suzuki l'a compris. Il n'a pas hésité à aller chercher Furlatt suite au match afin de lui remettre la rondelle en souvenir de cet événement.
Il est bien de voir comment les joueurs sont capables de faire abstraction des émotions qu'ils ont eues pendant la partie. On se rappelle que quelques minutes avant ce beau geste, Suzuki et Furlatt avaient des arguments à savoir si le but allait en contestation ou pas.
Ce genre de geste nous rappelle grandement la façon qu'aurait réagi son mentor, soit Shea Weber. Ce dernier a toujours eu de la classe et aurait certainement agi de la sorte.
Si le choix de Suzuki comme remplaçant à Weber a été critiqué, on peut dire qu'il prend de plus en plus de sens au fur que les années passent. Oui porter cette lettre, surtout à Montréal, est difficile, mais le numéro 14 semble s'en habituer de plus en plus.
Ce fut toutefois, de son propre aveu, difficile en début de campagne. Dans une entrevue pour le site de la LNH, il a affirmé en novembre dernier que son rôle de capitaine, alors que le club traversait de mauvais moments, était lourd à porter.
Malgré tout, il semble avoir trouvé le moyen de s'en sortir. Il est même en voie de connaître la première saison de 82 points ou plus en carrière.