Martin St-Louis a puni Arber Xhekaj
Crédit photo: NHL.com
Dans la victoire des Canadiens contre les Sharks, plusieurs aspects du jeu ont capté l'attention, mais l'un d'entre eux a particulièrement soulevé des questions: la gestion du temps de jeu d'Arber Xhekaj.
Bien que l'équipe ait remporté le match 4 à 3 en prolongation grâce à un but spectaculaire de Cole Caufield, la gestion du défenseur du CH en troisième période mérite d'être soulignée.
Xhekaj n'a joué que quelques secondes dans la dernière période, et pour cause: après avoir été impliqué dans l'incident qui a mené au but de Will Smith pour San José en deuxième période, il est resté sur le banc.
Le défenseur a tenté d'intercepter un dégagement, mais s'est fait déjouer, ce qui a permis aux Sharks de prendre l'avantage.
St-Louis a expliqué que ce n'était pas dans ses plans de laisser Xhekaj au banc pendant toute la troisième période, mais plusieurs facteurs ont dicté cette décision.
« Je sais que Xhekaj n'a pas joué en troisième, mais ce n'était pas le plan. Ce qui est arrivé, c'est qu'on allait le retourner, mais on avait deux avantages numériques consécutifs. Je ne voulais pas le mettre dans une situation pour échouer alors que ça faisait une vingtaine de minutes qu'il était sur le banc. »
Martin St-Louis ne voulait pas mettre Arber Xhekaj dans une situation délicate
Après le but des Sharks, la situation sur la glace a évolué rapidement avec deux avantages numériques successifs pour les Canadiens.
Il aurait été risqué de faire entrer Xhekaj dans une telle situation après une longue période d'inactivité.
Selon St-Louis, c'était une décision stratégique, mais aussi psychologique, afin de ne pas nuire à la confiance de Xhekaj.
Ça, voyez-vous, comme réponse, c'est intelligent de la part de St-Louis.
L'entraîneur a également précisé que le hockey est un sport d'équilibre, où la gestion de la confiance des joueurs est essentielle.
Avec une équipe jeune comme celle des Canadiens, il est crucial de bien doser les décisions pour éviter de « surcoacher » et donc maximiser les performances collectives et individuelles.
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