En chargeant plus d'impôts qu'ailleurs, il est logique que les joueurs soient plus gourmands et qu'ils détiennent vraiment l'avantage sur les clubs canadiens, en ce sens. Un partisan des Maple Leafs a récemment trouvé une statistique intéressante à ce sujet.
Comme le montre ce tableau, si les Maple Leafs de Toronto étaient installés à Tampa Bay, ils auraient bénéficié de 13,46 millions de dollars sur leur plafond salarial. En ce moment, les Leafs n'en ont que 6,11 millions. Pour ce faire, ils ont diminué le salaire de chaque joueur torontois, en fonction du taux d'imposition du Lightning. À Toronto, c'est 53,48% et en Floride, c'est seulement 36,98%.
On peut s'imaginer que c'est sensiblement la même chose à Montréal. C'est une autre preuve qu'il est temps de créer un taux d'imposition universel à travers la ligue, ou simplement adapter le plafond salarial en fonction de ce taux. À partir de ces affirmations, il est bien normal que la dernière coupe Stanley au Canada retombe à il y a 27 ans.
Il est d'autant plus choquant que les Bolts aient pu se payer les services de Steven Stamkos, Nikita Kucherov, Victor Hedman, Andrei Vasilevskyi et Brayden Point, tout en conservant les services de Ryan McDonagh ,et ce, sans y aller de transactions les forçant à se libérer de l'espace sous le cap.
D'un autre côté, Kyle Dubas et ses Maple Leafs ont dû céder notamment un choix de premier tour aux Hurricanes pour se débarrasser du contrat de Patrick Marleau et ainsi obtenir les services de Mitch Marner. Les Jets avaient auparavant dû offrir Joel Armia au Canadien de Montréal, pour ne plus avoir le contrat de Steve Mason sur les épaules, leur permettant de signer leurs vedettes.
Crédit :