Robertson a terminé au meilleur rang des buteurs de la OHL avec une récolte de 55 buts en 46 joutes, et ce, à 18 ans. Il fait partie du top 30 des meilleurs buteurs de 19 ans et moins (U19) dans la OHL depuis 1980. Dans ce top 30, pour vous donner une idée, on retrouve Eric Lindros, John Tavares, Steven Stamkos et Patrick Kane notamment. Donc, faire partie d'une telle catégorie de joueurs est très significatif ( à voir ici ).
Pourtant, cet espoir n'a pas connu de succès dès son entrée dans la Ligue de l'Ontario. En effet, à son année recrue, il a marqué 15 buts et amassé 33 points en 62 matchs. Ensuite, à sa deuxième saison, il a enregistré 55 points, dont 27 buts, en 54 matchs. Finalement, il a affiché 86 points, incluant 55 buts, en 46 parties. Il a raté un mois d'activités à cause d'un doigt fracturé, mais cela ne l'a pas ralenti. Avec une telle progression et toute une saison cette année, l'espoir des Leafs pourrait faire le saut dans la LNH dès la prochaine saison.
Robertson a mentionné qu'il était prêt mentalement pour la LNH, mais physiquement il n'est pas certain. Il possède le talent, mais il y a beaucoup plus que ça. Il doit travailler pour être plus gros, plus fort physiquement et avoir plus de force dans les jambes selon lui.
D'ailleurs, l'analyste de TSN Craig Button a mentionné trois choses à propos du jeune joueur qui pourraient le mener à la Ligue nationale dès l'année prochaine Premièrement, il est très intelligent. Deuxièmement, il n'essaye jamais d'être plus fort que ce qu'il est réellement. Il ne s'engage pas dans des bagarres pour l'obtention de la rondelle lorsqu'il sait qu'il ne peut pas les gagner. Il sait comment gérer son temps et l'espace sur la patinoire et ça lui permet de ne jamais se placer en position défavorable. C'est une qualité exceptionnelle. Troisièmement, il n'est pas seulement un marqueur, il est un joueur qui garde la rondelle et qui fait des jeux avec celle-ci. Ce n'est pas le type de joueur qui a besoin de rester au même endroit et ne pas bouger pour compter. Il dispose de plusieurs éléments qui le rendent vraiment bon, qui le rend difficile à contraindre.
De plus, Craig Button a comparé le petit ailier gauche à Jake Guentzel, des Penguins de Pittsburgh : « Il est comme Jake Guentzel. Jake était identique au même âge; petit, il n'avait pas maturé physiquement, il avait besoin de temps pour se développer. Par contre, tout ce que Jake faisait, c'était qu'il produisait. Ça lui a pris du temps avant d'être mature physiquement et, maintenant, vous regardez Guentzel et je crois que Nick Robertson est un clone lui. »
Robertson a été repêché au deuxième tour (53e rang au total) de l'encan 2019 et s'il s'avère un marqueur de 30 buts ou plus, donc ce serait un vrai vol de la part de Toronto. Évidemment, il a été repêché avant sa grosse saison, donc cela explique peut-être pourquoi il n'a pas été choisi en première ronde, et l'autre facteur qui ne l'a pas aidé est son petit gabarit.
Les prochains mois seront déterminants pour l'attaquant de 18 ans pour savoir s'il fera ses débuts dans la LNH, lui qui n'a pas joué une seule partie en présaison durant le camp des Maple Leafs.
Rappelons que Robertson possède un contrat d'entrée de trois ans dans la LNH, donc il pourrait se joindre à tout moment aux Leafs.
Le réseau TSN a contacté le joueur cette semaine par téléphone alors que le numéro 16 des Petes était au domicile de ses parents en Sierra Madre (Californie). L'adolescent a parlé de sa progression, de ses buts et de ses moments préférés et de son futur avec le grand club. Vous pouvez voir les questions et réponses ( ici )