Un avenir prometteur pour Cayden Primeau
Pour la première fois depuis 2010, les Canadiens de Montréal auront la chance de développer un jeune gardien à l'avenir prometteur dans l'organisation. En effet, depuis le départ de Jaroslav Halak, les hommes masqués qui ont partagé le filet avec Carey Price étaient soit en fin de carrière ou n'ont jamais été en mesure de se démarquer suffisamment pour être considérés comme l'avenir du numéro 31.
Toutefois, c'est une tendance qui tire à sa fin. Cayden Primeau, âgé de 20 ans, ne débutera pas la saison avec le grand club à moins d'un revirement de situation. Cependant, il représente l'un des plus beaux espoirs que le Tricolore n'ait pas eu devant le filet depuis Price.
Repêché par les Canadiens de Montréal au 199e rang en 2017, il a connu de solides performances avec l'Université Northeastern. Avec une moyenne d'efficacité de 0,933 et une moyenne de buts alloués par rencontre de 2,09, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Primeau a présenté une fiche de 25-10-1 l'an dernier. Le principal intéressé passera aux rangs professionnels après seulement deux saisons dans la NCAA.
« Je me sens prêt à faire le saut chez les professionnels. J'ai participé à plusieurs matchs et tournois d'envergure lors de mes années universitaires. Ce sont des expériences qui me permettent d'être en mesure de passer à la prochaine étape », a-t-il déclaré.
Primeau aura l'occasion de se développer sous les ordres de Joël Bouchard à Laval. Charlie Lindgren, âgé 25 ans, semble avoir plafonné dans sa carrière. De son côté, Michael McNiven, 22 ans, est chancelant. Il ne serait pas étonnant que l'ancien porte-couleurs de l'Université Northeastern soit désigné comme gardien numéro un du Rocket.
« Je ne veux pas me mettre trop de pression. C'est certain que je vais fournir l'effort pour être meilleur jour après jour, mais il faut garder en tête que j'ai encore beaucoup à apprendre. »
C'est dimanche que les espoirs des Jets de Winnipeg affronteront ceux des Canadiens de Montréal. Primeau verra un peu d'action avec Alexis Shank à ses côtés.
Crédit: Le Journal de Montréal
