Paul Byron peut-il en donner plus aux Canadiens de Montréal?
Les Canadiens ont connu un excellent match jeudi soir face au Wild du Minnesota en remportant la partie par la marque de 4-0. Tous avaient le sourire sauf un, Paul Byron.
Depuis le début de la saison, Paul Byron ne connaît pas de très bons moments. Il a passé la majorité du temps sur le quatrième trio et a été utilisé en moyenne entre 12 et 14 minutes par match. Cependant, Byron n'a pas voulu lancer le blâme sur son entraîneur-chef, Claude Julien. Le seul responsable de ses insuccès, c'est lui-même.
« Si tu veux plus de temps de glace, tu dois en faire quelque chose. Les années passées, je jouais avec n'importe qui, n'importe quand, et n'importe comment, et à chaque présence je donnais tout ce que j'avais. C'est l'attitude que je dois retrouver. Maintenant, il faut que j'y aille une présence à la fois, en patinant et en créant des choses sur la patinoire. Et c'est comme ça que mon temps de jeu va revenir. »
L'an dernier, Paul Byron a aussi connu son lot d'insuccès. Malgré une récolte de 15 buts et 16 passes, Byron a été blessé plus souvent qu'à son tour. Lors de la saison 2018-2019, il n'a pas terminé la campagne en raison d'une blessure à un poignet. Il a aussi été blessé à l'avant-bras, lui forçant de raté 14 matchs et il a souffert d'une blessure au haut du corps lorsqu'il a été mis K.-O. par le dur à cuire des Panthers de la Floride, MacKenzie Weegar. Cependant, il rassure tout le monde en mentionnant qu'il est présentement à 100%.
« Je n'ai plus de blessure, je suis à 100 pour cent. Ça n'a aucun rapport », a-t-il ajouté lorsqu'un journaliste le questionnait sur son état de santé et ses performances de début de saison.
Byron compte mettre son mauvais début de saison de côté. Les deux matchs de ce week-end seront une excellente occasion de faire oublier ce début de campagne 2019-2020. Il compte utiliser son arme numéro un face aux Blues et au Wild, sa vitesse.
« Je suis un des joueurs les plus rapides de la LNH, alors je dois trouver une façon de retrouver ma vitesse et d'avoir un impact dans un match. »
« C'est sûr que je peux aller chercher plus de vitesse. Je suis capable d'en donner plus, et la rouille n'est pas une excuse. J'ai eu tout l'été pour retourner au gym et me préparer pour la saison. Il faut juste que je retrouve une façon d'être à l'aise sur la patinoire. »
Crédit: RDS
