L'ancien joueur d'Alain Vigneault avec le Rocket de l'Île-du-Prince-Édouard dans la LHJMQ et avec les Canucks de Vancouver dans la LNH, Maxim Lapierre, a défendu son ancien coach.
« Je n'ai jamais vu Alain Vigneault faire ça. Ni à Vancouver ni dans le junior »
« Des pilules pour dormir, c'est vrai qu'il y en a de disponibles. Mais personne n'est forcé d'en prendre. C'est ridicule de penser ça. Les joueurs de la LNH sont des hommes. Ce ne sont pas des enfants qui se font influencer à l'école primaire ou des jeunes du junior. »
Même Lapierre avoue avoir utilisé ce genre de médicaments.
« C'était sur de courtes périodes. J'en prenais pendant les séries éliminatoires parce que j'étais trop stressé. Je n'étais pas capable de dormir. Parfois, c'était à cause des voyages. On partait de Vancouver, on changeait de fuseaux horaires. Alors, parfois, c'était difficile de dormir. »
«Mais quand je décidais d'arrêter, j'arrêtais», a-t-il pris soin de préciser. »
Par contre, c'était loin d'être un buffet à volonté, selon Lapierre.
« On allait voir le docteur et il étudiait la situation. Il nous posait des questions. C'était la même chose si on avait mal à une cheville et qu'on voulait prendre un médicament pour chasser la douleur. On ne se servait pas dans une pharmacie et ce n'est pas le "coach" qui venait nous les donner. »
« Le joueur a également la responsabilité de poser des questions. Si je prends tel médicament, qu'est-ce qui peut arriver? Quels sont les effets secondaires? Ensuite, il a le choix de les prendre ou pas. »