Malheureux avec les Islanders, Barzal pourrait accepter une offre hostile l'été prochain

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11 mars 2020 (4h14)

Mathew Barzal a été réclamé en 1re ronde, 16e choix en 2015, par les Islanders de New York. Le 10 septembre, il signait un contrat d'entrée de trois ans d'une valeur totale de 2.775 millions$. En 233 matchs avec l'organisation, il a amassé 206 points (59B, 147P) pour une production moyenne de 0.88 point/match. Cette saison, jusqu'à maintenant, il a récolté 59 points (19B, 40P) en 67 rencontres ce qui correspond à son rythme depuis ses débuts dans la LNH.

Le joueur de centre est actuellement le meilleur pointeur de l'équipe, mais la rumeur voudrait qu'il ne soit pas heureux depuis que Barry Trotz est devenu l'entraîneur-chef des Islanders, le 21 juin 2018. Celui qui s'est mérité le trophée Calder en 2016 deviendra joueur autonome avec compensation l'été prochain et Elliotte Friedman, de Sportsnet, lors de son podcast « Spittin Chiclets », a affirmé qu'il s'attend à ce que Barzal reçoive de nombreuses offres hostiles puisque, de nos jours, il est difficile de mettre la main sur un joueur talentueux. Et celui-ci pourrait l'accepter puisqu'il est insatisfait de son utilisation par l'entraîneur-chef: il préférerait jouer plus offensivement et, comme ce n'est pas le cas, cela le frustre.

L'acquisition de Jean-Gabriel Pageau, le 24 février, fait en sorte que les Islanders n'auront que 12.6 millions$ d'espace sur leur cap salarial pour la saison 2020-2021. En plus de Mathew Barzal, l'organisation devra aussi régler les dossiers de Ryan Pulock et Devon Toews qui deviendront, eux aussi, agents libres avec compensation le 1er juillet. Il est fort probable que la somme disponible sur la masse salariale ne sera pas suffisante pour satisfaire leurs demandes à tous les trois.

Si la rumeur voulant que le joueur de 22 ans, originaire de Coquitlam, en Colombie-Britannique, ne soit pas heureux sous les ordres de Trotz est véridique, il est logique de penser que certaines organisations, au courant de ce fait, se risqueront à lui présenter une offre hostile. Et, pour la même raison, Barzal devrait les écouter et probablement accepter l'une d'elle. Dans les circonstances, les Isles seraient-ils capables de l'égaler?

Le nombre et la nature des choix à payer pour une offre hostile varie selon le salaire annuel qui sera versé à ce joueur. L'an dernier, si le contrat offert lui assurait de toucher un salaire annuel de plus de 10.5 millions$, l'équipe devait verser, en compensation, quatre choix de première ronde. Il serait étonnant que Barzal se voit offrir une telle somme. Il est plus probable que l'offre se situera entre 8.4 et 10.5 millions$, Dans les circonstances, l'équipe lui ayant présenté l'offre devrait verser, en compensation, deux choix de première ronde, un choix de deuxième et un choix de troisième. Le club doit avoir à sa disposition les choix compensatoires nécessaires et ce doit être ses propres choix. De plus, ces choix doivent être offerts dès le repêchage suivant et consécutivement au cours des prochaines années si le club acquéreur doit verser plus d'un choix de première ronde.

Il est à noter que les salaires à verser au joueur de même que la marge de manoeuvre des Islanders sur le cap salarial pourraient augmenter puisque, le 4 mars dernier, Bill Daly, l'adjoint au commissaire de la LNH, a annoncé que le plafond salarial augmentera et qu'il sera fixé entre 84 et 88.2 millions$ l'an prochain (Article ici)

L'an dernier, Marc Bergevin a soumis une offre hostile à Sebastian Aho des Hurricanes; offre qu'il a acceptée et que les Canes ont égalé. Se pourrait-il que le directeur général récidive cette année alors que le Canadien accueillera le repêchage 2020? En effet, l'équipe hôte effectue souvent un coup d'éclat. Une offre hostile pourrait-elle être celui du DG du Tricolore?

Dans le cadre du balado « Two-Man Advantage » de The Athletic, au début mars, voici ce qu'il a affirmé lorsque questionné à savoir si, après l'échec de Aho, il serait prêt à présenter à nouveau une offre hostile à un joueur : « Je ne suis pas du tout [fermé à cette idée]. C'est une option qui est disponible pour tous les directeurs généraux. Nous sommes la seule équipe à l'avoir utilisée l'an dernier, nous ne sommes pas opposés à l'idée de le faire à nouveau. Éventuellement, cet outil pourrait être utilisé contre nous. Je n'exclus aucune option. »

Bergevin possède 14 choix pour le prochain repêchage et donc, il pourrait effectivement être tenté de récidiver en présentant une offre hostile à Mathew Barzal, à moins qu'il ne jette plutôt son dévolu sur Mikhail Sergachev, Pierre-Luc Dubois, Anthony Mantha ou Sam Reinhart qui sont considérés comme étant les joueurs autonomes avec compensation les plus intéressants de la cuvée 2020.

C'est un dossier à suivre...

Crédit : Hockeyfeed

Crédit : La Presse

Crédit : TVA Sports