Ils ont été questionnés sur divers sujets, dont trois qui ont attiré davantage l'attention.
Ils ont discuté du tir qu'ils aimeraient le moins défier. Le nom de Shea Weber est ressorti et a fait l'unanimité. « Nous sommes chanceux d'avoir des gars dans notre équipe qui sont prêts à se sacrifier pour les bloquer, mais fiez-vous à moi, on garde un oeil attentif quand on le voit à la pointe. Je me considère chanceux de ne pas avoir joué en infériorité numérique lors de ce match à Montréal (5 décembre). Il avait décoché quelques boulets de canon », a dit Makar.
Hugues a mentionné qu'il avait été touché une fois cette saison par le tir du poignet de Weber et que c'était très puissant. Il a indiqué que Brent Burns possédait tout un lancer également.
Évidemment, rien n'est surprenant dans leur déclaration puisque le capitaine du CH est reconnu comme étant le joueur ayant le lancer frappé le plus puissant de la ligue (avec Ovechkin et Chara). À cet effet, Weber a remporté l'épreuve du tir le plus puissant quatre fois lors du concours d'habiletés annuel de la LNH, incluant le dernier concours avec lequel il avait frappé le but à 106,5 miles à l'heure.
Ensuite, les noms de Connor McDavid et de Nathan MacKinnon ont été évoqués en raison du grand défi à les confronter et à les ralentir.
Adam Fox s'est souvenu du but spectaculaire de McDavid face aux Maple Leafs le 6 janvier quand il a totalement déculotté Morgan Reilly : « La façon dont il peut changer de vitesse, c'est difficile à défendre, a dit Fox. Vous avez vu son but à Toronto le 6 janvier, il arrive lentement et il explose. C'est difficile de jouer contre un gars qui est capable de faire ça. Il a les mains et la vitesse, ce qui est assez rare. Il est épeurant. »
Hughes déclare que MacKinnon fait des feintes imprévisibles qui déjoue totalement et qu'il est un joueur remarquable : « Il fait souvent ce spin-o-rama maintenant. Je suis certain que Cale sait de quoi je parle. Il fait même ce geste dans l'enclave, alors il vous sort du jeu. Il me l'a fait quelques fois lorsqu'on les a affrontés il y a deux mois. Il m'a vraiment impressionné lors de ce match, il est exceptionnel », souligne Hughes.
Si vous ne savez pas de quoi parle le numéro 43 des Canucks, vous allez comprendre en regardant la séquence suivante lors de laquelle MacKinnon avait littéralement fait tomber Ryan Getzlaf grâce à une agilité hors-pair.
Finalement, les trois recrues avaient différentes opinions quant aux joueurs dérangeants et bons devant le filet, mais les frères Tkachuk sont ressortis sans doute. « Tu tentes de les tasser et ils rient. C'est plutôt drôle. Mais ils sont vraiment massifs et forts et ils sont habiles pour faire dévier les lancers, alors ils sont très dangereux dans l'enclave », a fait remarquer Hughes.
Makar a fait mention de Ryan Getzlaf, qui est grand et imposant devant le filet. Adam Fox a, quant à lui, indiqué que Jordan Staal est très difficile à repousser :
« Nous jouons plusieurs fois contre eux et il est fort comme un boeuf devant le filet, a dit Fox. Une fois qu'il est installé là, il est difficile à bouger. »
Cette téléconférence comprenait les trois meneurs pour les points parmi les défenseurs recrues dans la LNH et, ce qui est surprenant, c'est le fait que les trois défenseurs sont en-dessous des 6 pieds. Hughes fait 5 pieds 10 pouces tandis que Makar et Fox font 5 pieds 11 pouces.
Makar rappelle que la ligue a changé et que les défenseurs petits, rapides et agiles se démarquent aujourd'hui. «Il y a une nouvelle génération de défenseurs. Nous sommes plus petits, mais mobiles. Nous avons des physiques comparables les trois. Le hockey passe plus par l'agilité aujourd'hui. »
« Nous sommes chanceux, nous nous retrouvons à une bonne période pour les petits défenseurs. Nous avons toujours compté sur des entraîneurs qui croyaient en nous », a ajouté Hughes.
Fox a aussi tenu à raconter une anecdote concernant son premier match d'ouverture au Madison Square Garden. Il était vraiment stressé et avec raison, mais il s'est passé un truc disons, gênant et drôle qui lui a enlevé son stress : « J'ai joué mon premier match au Madison Square Garden, c'était l'ouverture de notre saison. À la présentation des joueurs, Lias Andersson sautait sur la patinoire juste avant moi. Il a trébuché dans un câble pour une caméra. Il m'a permis de me calmer. Je me disais que je ne pouvais pas faire pire. Je dois remercier Lias! »
Crédit : LNH.com