En effet, les Canadiens n'ont pas accordé un seul but en infériorité numérique depuis dix rencontres. C'est-à-dire, une séquence de 25 infériorités sans concéder un but. Étonnant, n'est-ce pas? Le Bleu-Blanc-Rouge avait pourtant eu de la difficulté dans cet aspect du jeu en saison régulière. De plus, les Canadiens ont marqué quatre buts en désavantage en séries et en a accordés trois contre les Maple Leafs. Ils présentent donc un différentiel de +1.
En saison, le club montréalais présentait un pourcentage d'efficacité de 78.5 %, soit le 23e rang en ce qui concerne les meilleures équipes en désavantage numérique. En série, ils sont les premiers avec 92.7 %. Selon Luke Richardson, la confiance s'est installée au fur et à mesure que la saison se déroulait pour les joueurs qui évoluaient en désavantage.
« Je ne veux pas nous trouver d'excuses, mais cette saison, avec le peu de temps d'entraînement, et même le peu de temps pour en discuter, alors qu'il y avait tant de choses qui se passaient – incluant un changement d'entraîneur – on a essayé de travailler sur le désavantage numérique comme on pouvait. Mais je pense qu'on s'est bâti une confiance à la fin de la saison. Ça se voit maintenant et c'est vraiment au mérite des joueurs qui font le travail. » – Luke Richardson
Le fait de performer dans cet aspect du jeu aide grandement le Tricolore à gagner des matchs. Espérons qu'ils maintiendront cette cadence pour le restant des séries.
Crédit : Danslescoulisses.com