Lors de son passage avec les Titans d'Acadie-Bathurst, Patrice Bergeron a été dirigé par un certain Réal Paiement. Dans une entrevue diffusée sur NBC Sports, une chaîne sportive aux États-Unis, l'attaquant québécois a louangé son ancien entraîneur.
« Dans le junior, mon entraîneur de l'époque m'a fait réaliser que je ne pourrais atteindre le niveau suivant qu'avec mon jeu offensif. Je devais travailler sur les mises en jeu et il m'a même fait jouer à l'aile pour un temps cette année-là. Il voulait que j'apprenne à jouer à l'aile droite. Je crois que c'était pour avoir plus d'options [au niveau professionnel]», s'est rappelé Bergeron mardi.
Originaire de l'Ancienne-Lorette près de Québec, l'attaquant des Bruins de Boston a été nommé pour la neuvième fois de sa carrière parmi les trois finalistes au Trophée Frank J. Selke, prix remis au meilleur attaquant défensif du circuit pour la saison. À quatre reprises, il a mis la main sur le prestigieux trophée.
« Il [Réal Paiement] m'a dit que si je voulais y arriver, je devais explorer davantage le côté offensif, mais en me concentrant également sur le côté défensif. Je devais devenir meilleur et je ne pouvais seulement me baser sur un aspect du jeu pour avancer », a mentionné le centre numéro des Bruins de Boston.
En 61 rencontres de saison régulière, Bergeron a inscrit 31 filets et 56 points. Son différentiel de +23 démontre toute l'étendue de son talent d'attaquant défensif. À l'exception de la saison 2006-2007, le Québécois a toujours présenté un différentiel positif.
Avec 136 parties disputées lors du bal printanier, Patrice Bergeron est un adversaire redoutable en séries éliminatoires. À trois reprises, il a atteint la finale de la Coupe Stanley, mais ce n'est qu'en 2011 qu'il a soulevé le prestigieux trophée. Il tentera de mettre la main sur un deuxième sacre dans quelques jours.