Suite à cette annonce, les joueurs ne seront pas autorisés à contourner complètement la quarantaine obligatoire de 14 jours en entrant dans le pays, mais ils peuvent immédiatement commencer à s'entraîner dans les installations de l'équipe tout en se séparant du grand public.
La vice-première ministre affirme qu'il sera très important pour la LNH et pour les joueurs de continuer de travailler en étroite collaboration avec les responsables de la santé publique et de suivre toutes leurs instructions. Ce sera essentiel pour la santé et la sécurité des joueurs mais également pour protéger les Canadiens.
Freeland a aussi ajouté que les quarantaines de groupe impliqueraient des dépistages réguliers, et elle a souligné l'importance que les joueurs suivent de près les directives des médecins.
« Il y a différentes mesures prévues à chacune des phases. Les procédures de dépistage et de quarantaine sont appropriées et assureraient qu'il n'y ait pas d'impacts sur la population locale. Mais évidemment, ce sera sujet à une réévaluation constante » - Chrystia Freeland
La ligue aurait manifesté son intérêt à utiliser au moins l'une des villes de Vancouver, d'Edmonton ou de Toronto comme ville pivot pour accueillir les équipes si le jeu reprenait cet été. La mise en quarantaine obligatoire de 14 jours était considérée comme un facteur majeur entravant la possibilité de choisir une ville canadienne.
Il sera intéressant de voir si, suite à la journée d'hier où la LNH a vu ses cas positifs augmenter considérablement, le Canada reviendra ou pas sur cette décision.