La reconstruction des Sabres fera-t-elle resurgir une opportunité pour les Bruins de Boston?

Et tout ça, c'était il y a très, très, très longtemps.

La semaine dernière, les propriétaires Terry et Kim Pegula ont fait le ménage en montrant la porte au directeur général Jason Botterill, ainsi qu'à ses adjoints Steve Greeley et Randy Sexton. Au total, plus de 20 personnes dans des postes de gestion ou de recrutement ont reçu leur lettre de licenciement. On peut donc en déduire que la formation new-yorkaise optera pour une reconstruction massive dans les années à venir.

Buffalo possède tout de même quelques joyaux au sein de son alignement, notamment le capitaine Jack Eichel. Âgé de 23 ans, il a terminé la saison avec 78 points en 68 matchs et est considéré par beaucoup comme un candidat au trophée Hart, décerné au joueur le plus utile à son équipe. À cette liste, il ne faudrait certainement pas omettre Victor Olofsson, qui sera probablement l'un des trois finalistes pour le trophée Calder, décerné à la meilleure recrue de la LNH, lui qui a cumulé 42 points en 54 parties. Rasmus Dahlin, choix de première ronde de l'organisation en 2018, a pour sa part connu une bonne deuxième saison avec 40 points en 59 matchs.

Si vous êtes dans les chaussures du directeur général des Bruins de Boston, il s'agit peut-être de la meilleure opportunité de rapatrier Jack Eichel, natif de Chelmsford dans le Massachusetts. Non seulement l'attaquant possède déjà des connections dans le vestiaire des Bruins en Matt Grzelcyk et Anders Bjork, mais il ne faut pas nier qu'il serait avec une bien meilleure organisation pour l'aider à atteindre son plein potentiel.

Avec son titre de capitaine, il y a énormément de pression qui repose sur les épaules du jeune homme. Toutefois, il ne pourra changer la culture de l'organisation à lui seul et il se doit de connaître au moins un peu de succès dans sa carrière. Eichel est tanné de perdre et ne cache pas qu'un changement serait le bienvenue. Bien entendu, même si le nouveau DG des Sabres est en place, il ne laisserait certainement pas partir son meilleur élément facilement. Cependant, si vous êtes Don Sweeney, pourquoi ne pas prendre le téléphone et voir s'il y a matière à négocier?

Ce n'est certainement pas quelque chose qui se produira de sitôt, mais l'opportunité est sujette à en faire rêver plus d'un.