La directrice de La Maison Jean Lapointe n'est pas surprise par l'aveu de Carey Price

«Dépendamment de la substance qu'on consomme, on peut le cacher facilement. Peut-être que l'entourage immédiat voit des changements de comportements. La dépendance aux médicaments prescrits, le jeu, c'est plus facile à cacher. Mais la cocaïne, l'alcool, c'est plus facile à voir»

«Ce qui est le plus difficile, c'est de l'avouer, de reconnaitre qu'on a un problème et d'aller chercher de l'aide. Ensuite, en traitement, on est confronté à cette problématique, mais on est protégé de ces obsessions. Mais quand tu sors, c'est là que ça devient difficile. De passer de l'intention à l'action. Oui, la rechute, ça se peut. Alors, il faut être très vigilant à la sortie»

Qu'est-ce que La Maison Jean Lapointe? Il s'agit d'une corporation à but non lucratif qui s'est donnée comme mission principale la réadaptation des personnes alcooliques, toxicomanes et joueurs pathologiques. Cette spécialisation n'exclut pas son intérêt pour les autres domaines, auxquels elle contribue dans la mesure de ses moyens mais, le traitement de la toxicomanie demeure au centre de ses préoccupations.

Le descripteur des matchs du Canadien au réseau Cogeco, Martin McGuire, a été, de son côté, surpris d'apprendre que Carey Price utilisait des substances illicites.

«Est-ce que c'est un gars hop-la-vie tout le temps? Non. Est-ce que c'est un gars qui communique facilement? Non. Mais on a toujours pensé que ça faisait partie de sa personnalité. Il n'est pas très extraverti. Et pour ce qui est de son jeu, comme il est au-dessus de plusieurs au niveau de son talent, c'est dur de voir quelque chose qui clochait»

«Peut-être que ses coéquipiers qui sont près de lui, Gallagher, Weber et surtout, surtout Jeff Petry parce que les deux familles sont très proches. Peut-être étaient-ils au courant de ça? Mais je pense qu'il n'y a pas beaucoup de monde qui a vu ça venir et j'en fais partie»

Crédit: 98,5 FM