Dans ce communiqué, la LNH a, en effet, révélé que, jusqu'à ce jour, les joueurs qui se sont rapportés ont subi plus de 1450 tests de dépistage. Lors de ces tests, les résultats de 15 joueurs sont revenus positifs.
Depuis le début de la phase 2, le 8 juin, ces 15 joueurs viennent donc s'ajouter aux 11 autres qui sont eux-aussi atteints de la COVID-19 malgré le fait que ces derniers aient décidé de ne pas participer à la phase 2. Tous ces hockeyeurs se sont évidemment placés en isolement conformément aux recommandations des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis) et de l'ASPC (Agence de la santé publique du Canada).
Ce communiqué met cependant en lumière le fait qu'il y a davantage de joueurs ayant testé positif que ce que l'on croyait initialement ou, du moins, qu'on l'espérait. D'autre part, il montre également à quel point la ligue fait preuve de diligence en ce qui concerne la sécurité de ses joueurs. Administer près de 1500 tests est un exploit au niveau de la logistique sans compter que cela leur a sans doute coûté une somme d'argent significative, mais, néanmoins, la ligue s'est engagée à continuer à tester les joueurs, à fournir des mises à jour fréquentes du nombre de tests effectués ainsi que des résultats de ces tests.
Cette augmentation de résultats positifs ne semble cependant pas avoir découragé les instances de la ligue qui, en dépit de ce fait, continuent d'aller de l'avant avec leur plan de retour au jeu. Mais, à votre avis, avec un peu plus de 10% de joueurs ayant obtenu un résultat positif, lors de ces près de 1500 tests de dépistage effectués, est-il encore sensé d'espérer que nous verrons du hockey de la LNH selon le calendrier prévu?