Le porte-couleurs des Cataractes de Shawinigan dans la LHJMQ a été sélectionné en 1re ronde, 28e choix en 2015, par les Islanders de New York avec qui il a disputé, jusqu'à maintenant, 218 rencontres durant lesquelles il a obtenu 88 points (48B, 40P). Depuis qu'il a fait son entrée dans la LNH, il a toujours joué avec le grand club sauf pour trois rencontres, en 2017-2018, alors qu'il s'est aligné avec les Sound Tigers de Bridgeport, leur club-école dans la LAH, y récoltant deux buts. La saison dernière, il a amassé 28 points (18B, 10P) en 81 matchs.
« Je fais confiance à Philippe et à Kent (Hughes). On va voir comment ça va aller, je n'ai aucune idée de comment ça va se dérouler. Je ne suis pas nerveux à propos de ça. Je sais que je vais rester avec les Islanders à moins d'un changement majeur » a affirmé le principal intéressé samedi dernier dans le cadre du tournoi de Spikeball qu'il a organisé, au profit de la Société Alzheimer de Montréal, pour une deuxième année consécutive; tournoi auquel ont participé plusieurs joueurs professionnels dont Kristopher Letang (Penguins), Anthony Duclair et Thomas Chabot (tous deux des Sénateurs).
L'ailier gauche a aussi confié qu'il avait eu quelques discussions avec son agent afin d'étudier les comparatifs pour essayer de déterminer quel genre de contrat les Islanders pourraient lui soumettre. Beauvillier n'a effectivement aucune idée, pour le moment, des paramètres, durée et salaire, que l'organisation envisage pour lui d'autant plus que sa production offensive, l'an dernier, a été de huit points inférieure à la saison précédente alors qu'il a disputé dix rencontres de plus. Beauvillier n'est cependant pas le seul responsable de cette baisse de régime puisque l'équipe, sous la direction de leur nouvel entraîneur Barry Trotz, a récolté 38 buts de moins en 2018-2019; l'attaquant Mathew Barzal, a lui même amassé 23 points de moins que la saison précédente. Ces statistiques à la baisse s'expliquent par le fait que Trotz, suite au départ du capitaine John Tavares, a instauré un système axé davantage sur la défensive.
« Nous sommes ouverts à tout, a déclaré Lecavalier lorsqu'il a été interrogé sur l'entente qui pourrait être soumise à son client. Ça dépend toujours des chiffres liés à un contrat à long terme, mais si on est en mesure de le faire, pourquoi pas? Un contrat d'un an est aussi possible, mais ça va probablement tourner autour de deux ou trois ans » a-t-il précisé.
Le dossier d'Anthony Beauvillier est donc un dossier à suivre.
Selon vous, est-ce que l'organisation lui offrira un contrat à court ou à long terme?